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Affaire bébés importés : Trop,c’est trop!
Publié le mercredi 4 novembre 2015   |  L’Actualité


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La réputation du Niger a été gravement écornée par cette affaire de bébés importés que les socialistes nigériens au pouvoir depuis 2011, ont inventée oubliant qu’au-delà du mal qu’on voudrait faire à un adversaire, il y avait la notoriété du pays que l’on mettait en jeu mais surtout aussi, l’avenir de fragiles enfants qu’on détruit.


Vis-à-vis de ces enfants, pénalement et moralement, on endosse par le mensonge et la calomnie, des responsabilités redoutables, face à l’histoire, face aux hommes, face à Dieu. Les Nigériens ne comprennent pas, même si cette affaire devait être vraie, pourquoi le Nigéria qui devait sensément se plaindre, ne s’en plaint pas, lui qui aurait perdu des enfants, et que ce soit le Niger des camarades, on ne sait pour quel zèle, qui s’en plaint pour vouloir rendre justice, on ne sait plus pour qui lorsque personne au monde, pas même au pays du président Buhari, ne demande réparation ? Les justiciers socialistes ! Pourquoi vouloir condamner ces enfants, en leur déniant leur droit à la famille et à une paternité, et alors que personne ne les réclame ni au Niger, et pas même au Nigéria d’où l’on prétend les avoir " importés " ? La malveillance est notoire et l’on aura compris que cette affaire de la folie ?pouvoiriste? du socialisme nigérien ne visait qu’une chose : trouver les moyens même immoraux de disqualifier un adversaire pour les prochaines élections. Quand le Nigéria de Buhari ne semble pas s’y intéresser quand même l’on a cherché par des méchancetés nigériennes à montrer par a + b que ces enfants sont les siens, l’on ne peut se rendre à l’évidence que cette affaire est farfelue, conçue dans les laboratoires des combines socialistes pour salir un homme dont on a peur.


Depuis que les Nigériens sont rentrés dans l’apprentissage de la gouvernance démocratique, presque toujours, l’on s’est gardé de certaines dérives qui écartent de nos valeurs, de nos croyances, de nos principes moraux. Notre démocratie se bâtissait dans le moule de nos réalités ; la démocratie occidentale importée s’africanise, se ?nigérise? parce qu’on la voulait conforme à nos besoins, débarrassée de ce qui est de l’ordre de l’extravagance et de la démesure que l’occident met dans la notion de la liberté au nom de laquelle Dieu et la religion pouvaient être trainée dans la boue, au nom de laquelle, le sexe ne devait plus être un tabou pour être exposé dans la rue. C’est au nom de cette ?liberté libérée? que l’on défendait qu’on insultât le Prophète Mohamed (PSL) et qu’on aille marcher en France pour soutenir des insulteurs de notre foi. Notre démocratie ne pouvait pas être celle d’un libéralisme incommode parce que l’Afrique tient à elle-même tout en acceptant de partager des valeurs universelles. On réinventait la démocratie en la modelant selon nos goûts et nos besoins. S’il est vrai que souvent nous avons connu des crises qui ont profondément accentué la fracture politique dans le pays, il faut reconnaître que le différend a toujours été exclusivement d’ordre politique. La relation politique pardelà les différences, se percevait dans la sportivité, la tolérance, la fraternité. On a même cru que parce que, par notre petite expérience de la démocratie, nous avons vu des adversaires qui en d’autres temps, se détestaient férocement, tourner des pages pour réapprendre à s’aimer et à construire de nouvelles amitiés, les hommes politiques allaient comprendre pour savoir tolérer et aimer l’autre qui est différent. Ce sont les différences qui font la richesse et les densités d’une démocratie. Depuis trois ans, hélas, ce capital d’expérience est à l’eau.


Les socialistes sont arrivés au pouvoir et depuis qu’ils sont là, déroulant un agenda secret, ils marchent, hégémoniques, sur les textes et sur les hommes, sur les principes et sur les codes établis, et la démocratie nigérienne, hier exemple et laboratoire, devenait une démocratie de pacotille, risible et humiliante. L’adversité politique est devenue une tare détestable, que ne reconnaissait plus la démocratie tropicale made in Guri-land que promeuvent les camarades nigériens. Le président Issoufou a de bonnes raisons de se plaindre : il est entouré d’hommes incapables qui ne peuvent faire bon ménage avec la démocratie et qui, chaque jour, par leur amateurisme et leur incompétence notoire, lui inventent de nouveaux problèmes qui compliquent le sort de son régime. C’est ainsi qu’ils ont réussi à faire le vide autour de lui, en chassant tous les hommes politiquement valables de son cercle et en créant les conditions qui rendraient désormais impossible tout rapprochement avec les structures politiques majeures et responsables de l’échiquier national. Il est arrivé qu’une voix officielle apprenne aux Nigériens que tous ceux qui ne sont pas avec le régime sont des " ennemis ". L’on a même eu l’outrecuidance de prendre pour des apatrides, tous ceux qui, plaignant une démarche, avaient refusé de participer à une marche qu’on voulait récupérer pour faire croire qu’on a le peuple avec soi. On a alors, durant le mandat mandat, arrêté, emprisonné, insulté, calomnié, vilipendé, agressé. Tout cela pouvait se comprendre dans l’agressivité politique où tous les coups sont possibles mais encore faut-il que ce soit avec des ?armes conventionnelles " et égales. Utiliser la famille dans nos luttes politiques pour justifier l’adversité, c’est manquer de force morale pour se défendre dans la probité, c’est faire montre d’une bassesse déshonorante. Mais quand le débat politique est dans la déviance, pour impliquer la famille, la vie intime, les enfants, il faut reconnaître que l’on ne fait plus de la politique. Cela fait plus d’un an que les socialistes ont tiré à boulets rouges sur le président du Moden fa Lumana et sur sa famille, sur ses enfants et sur son honneur de père de famille, sur la respectabilité de son âge et de son rang. La logique aurait voulu que l’homme soit attaqué dans sa dimension d’homme public et non dans sa personnalité privée. Ainsi, pour que l’on puisse écouter une critique malveillante à l’endroit de l’homme, encore faut-il dire aux Nigériens ses incompétences, ses prévarications. Quand on ne trouve rien du genre dans la gestion d’un homme qui a longtemps servi l’Etat, on comprend que l’on descend dans les eaux sales des bas-fonds pour lui verser au visage de la pourriture qui n’est pas sienne. Par méchanceté et lâcheté.


La politique, peut-elle permettre de toucher à la dignité de l’homme, à son honneur ? Trop c’est trop surtout quand ils ont réussi à pousser ce dossier dans les labyrinthes de la justice et qu’au même moment, ils n’arrêtent pas de communiquer sur le sujet pour continuer à le défendre et à l’agiter comme un couperet comme si le traitement que devait en faire la justice ne suffisait pas. Peut-être faudra-t-il le surmédiatiser pour faire croire que c’est un dossier pénalement banquable même quand on ne peut apporter les preuves de ses allégations. Ils savent que Hama Amadou est un homme de rigueur, politiquement mature qui ne peut descendre dans des égouts dans son action politique et sans sa vie tout court. La preuve c’est que c’est après avoir vainement et désespérément cherché dans sa gestion de neuf années comme premier ministre sans trouver le moindre indice compromettant que l’on a eu la lâche idée de fouiller dans sa vie privée, dans sa vie de famille et sortir la sordide idée imaginée de supposition d’enfants quand personne n’est venu au Niger pour réclamer les enfants incriminés. Le Guri a certainement été abusé et trompé par les stratèges qu’il emploie et qui lui auraient fait savoir que parce que le Niger est un pays musulman, une telle accusation susciterait l’indignation, l’aversion et le dégoût de croyants qui ne pourraient être qu’offusqués par une aussi grave accusation. La machination a produit l’effet contraire escompté : les Nigériens n’aiment pas le mensonge, la malveillance, les fausses accusations surtout quand pour certains types d’accusation, ils estiment que le croyant répondra devant son Créateur. Pourquoi donc vouloir être dieu ? Les Nigériens ne pouvaient donc pas comprendre l’acharnement. Le zèle que les camarades ont mis dans cette affaire a dégoûté et a poussé à détester la ?roserie? nigérienne. Fautil croire désormais au Niger qu’il suffit qu’un journaliste, sans aucun égard pour la morale humaine, mente et accuse, pour qu’on condamne ? C’est un précédent dangereux car demain, un autre pourra pour les mêmes méchancetés, accuser lâchement en diffusant un article article commandé et dirigé pour avoir la peau d’un autre.


Le socialisme nous crée une société de l’insécurité judiciaire. On comprend donc, depuis des jours, après la sortie malheureuse du président du PNDS, qu’une opposition et surtout les partisans de Hama Amadou sortent de leurs réserves pour avertir qu’ils ne sauront continuer à observer en spectateurs passifs l’outrage inacceptable d’hommes qui persévèrent dans la faute sans s’amender. La communication du parti Lumana faite par son président intérimaire montre bien que la personnalisation de ce dossier focalisé désormais sur la seule personne de Hama Amadou ne pouvait que forcer à une radicalisation des positions de partisans qui ont en silence enduré toute la haine que l’on a versée dans un tel dossier qui est pourtant sans consistance juridique sinon on l’aurait exporté pour en finir définitivement avec cet homme qui empêche aux camarades de retrouver le sommeil depuis qu’ils ont la certitude qu’il a les moyens intellectuels et les moyens tout court pour les battre en 2016. Hama n’est pas le seul cité dans cette affaire, mais pourquoi les autres devaient bénéficier de l’indulgence du pouvoir socialiste devenu juge pour ne plus s’intéresser qu’au Président du Moden fa Lumana ? Et depuis les Nigériens ont compris à quel point les camarades ont peur, vraiment peur des talents politiques de cet homme qui a promis de les battre à plate couture. " Incha Allah ", ainsi qu’il l’avait dit.


On aura également compris que cette promesse de l’Enfant terrible de Youri angoisse le pouvoir. La preuve est qu’il a perdu sa sérénité, ses lucidités. A la limite le président du PNDS lors de son dernier show médiatique est tombé dans le commérage pour dire que la dernière sortie des élèves de la capitale n’est que le fait de manipulations du parti Lumana. On ne sait pas où on est allé chercher une telle idée. Est-ce à dire que toutes les fois que les scolaires ont manifesté c’est parce qu’ils étaient manipulés et notamment en d’autres temps par eux alors qu’ils étaient des opposants ? Pourquoi, même si la manipulation est justifiée, cela ne devait être que de la part du parti Lumana ? Est-ce parce que c’est le parti qui maitrise la capitale ? Encore une fois, on voit qu’on craint Lumana, qu’on a peur de Hama. On a compris les peurs et cela ne va pas empêcher que les Nigériens se battent pour la liberté, pour la justice et pour des élections justes.
Dans les cas, la volonté farouche de ses défendre est clairement exprimée tant par le parti Lumana que par l’opposition FPR et il faut craindre que le Niger ne marche sur des braises ardentes. Acculés, dos au mur, les opposants n’auront d’autres choix que de se battre. Il y a va de leur survie politique. Et ce n’est pas nouveau dans les démocraties malmenées.


Le pouvoir essoufflé des camarades nigériens, doit plaindre sa propre gouvernance. Quand il ne sait pas tenir ses promesses, quand il gouverne dans l’hésitation, avec des injustices, quand il attribue des marchés pour les annuler ensuite, quand il promet des cahiers à tous les collégiens du Niger et qu’après un mois de cours, dans presque toutes les régions ces cahiers n’arrivent pas, le Guri ne peut que faire face à des colères.


Les Nigériens en ont marre comme on peut le voir. Trop, c’est trop ! Le temps des luttes s’annoncent pour un Niger qui fait face, encore une fois, à son histoire. Le Niger de Mahamadou Issoufou ne rassure pas.


DJANGO.

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