Sur les images en boucle des différentes télés privées ayant couvert la manifestation de l’opposition politique de la semaine dernière, pas l’ombre de Mahamane Ousmane alias Nafarko. Pourtant, l’ancien président de la CDS était bien présent à Niamey et en parfaite santé, té- moin, deux jours avant, il avait fait une sortie médiatique suite au récent référé du Tribunal de Grande Instance de Niamey dans l’affaire dite de la CDS.
Trois autres ténors de l’opposition, quoique ne disposant point d’une grande surface électorale, mais dotés de l’arme atomique qu’est la CN (Capacité de Nuisance), à savoir Me Souley Oumarou, Saidou Sabo et Bakousso du parti PDP, étaient également aux abonnés absents au cours de cette manifesation. Pourquoi une absence si remarquée ce jour-là ? Il semblerait, d’après les informations qui nous sont parvenus, qu’une divergence profonde serait apparue entre Mahamane Ousmane et le Fugitif, Hama Amadou alias Tawèye Baba.
En effet, au cours d’un de ses nombreux meetings animés à Bruxelles en Belgique où vit une forte diaspora nigérienne, Tawèye Baba aurait tenu des propos désobligeants à l’encontre deMahamane Ousmane et qui sont parvenus à ses oreilles ! La teneur exacte des propos tenus par Tawèye Baba ce jour-là aurait trait à des considérations d’un autre âge et indignes d’un personnage qui aspire, demain, à diriger le Niger.
A OPINIONS nous ne sommes guère surpris de telles dérives provenant du Fugitif, le personnage étant coutumier du fait à chaque fois qu’il se retrouve dans une mauvaise passe. Face à un auditoire trié sur le volet et totalement acquis à sa cause, Tawèye Baba a souvent tendance à se lâcher en débitant, souvent, des propos réducteurs ou identitaires. Mis au courant de cet état de fait, Mahamane Ousmane et ses amis ne pouvaient, ne serait-ce, qu’en guise de protestation, au moins, refuser de prendre à cette manifestation.
Ainsi, Mahamane Ousmane aurait donc donné de fermes instructions à ses partisans pour, somptueusement, boycotter la marche suivie de meeting de l’ARDR. Dans tous les cas, il serait toujours temps de se rebiffer afin de garder un semblant d’unité et de cohésion dans les rangs de l’opposition si la chose venait à s’ébruiter au grand jour.
Donc ne soyez point étonnés si demain, Ousmane sortait pour démentir notre assertion : il serait en service commandé ou aurait succombé à son dada favori qu’est l’argent !
Sacré Nafarko, mais des fois, quand même, il a des excès d’orgueil qui le rendent si charmant !