C’est en principe demain que s’ouvre à Niamey, le congrès extraordinaire du PNDS-Tarayya pour l’investiture de son candidat à la présidentielle de 2016. Seul maitre en lice dans cette course pour le fauteuil présidentiel au titre du parti rose, l’actuel président de la République, Issoufou Mahamadou, dont la candidature est d’avance investie. La rencontre de demain ne sera qu’une formalité comme ce fut le cas pour tous les autres partis qui ont déjà investi leurs candidats.
De ce congrès, aucune surprise n’est attendue, pour la simple et unique raison qu’au Niger, tant que le président d’une formation politique est candidat, aucune autre candidature n’est acceptée par la direction du parti. Au cas où un militant insiste à faire acte de candidature contre le leader du parti, il est systématiquement combattu et chassé du parti. Son acte, quoi que légal est considéré comme une rébellion interne qu’il faille combattre par tous les moyens.
Plusieurs cadres du parti qui ont quitté le PNDS Tarayya depuis très longtemps en ont appris à leurs dépens quand ils ont voulu se mesurer à Zaki.
La percée de l’ancien ministre et Directeur de cabinet adjoint du président de la République Ibrahim Yacouba au sein de cette formation politique, considérée comme une véritable menace pour certains cadres et membres fondateurs du parti, à l’exemple de Kalla Hankourao et Pierre Foumakoye, a très vite été stoppée par la direction du parti. Ibrahim Yacouba a définitivement été chassé du parti après l’avoir vilipendé.
C’est pourquoi, certains considèrent le PNDS comme une «secte» qui ne permet pas à tout celui qui ne fait pas parti du cercle des pères fondateurs d’entreprendre quoi que ce soit au nom de cette formation politique, même si par ailleurs, son initiative va à l’avantage du parti.
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