LE CAP -- La Force africaine en attente (FAA), envisagée depuis longtemps, devrait atteindre sa pleine capacité opérationnelle d'ici la fin de l'année, a déclaré samedi le gouvernement sud-africain.
Pour atteindre cet objectif, la force a mené une exercice d'entraînement sur le terrain en Afrique du Sud depuis octobre, selon le département sud-africain des relations et coopération internationales.
L'exercice fait partie du cycle d'exercice Amani (paix en swahili) Africa II, qui vise à développer la FAA.
L'exercice jouera un rôle significatif dans l'évaluation de la disponibilité de la FAA pour répondre aux conflits, a noté Clayson Monyela, porte-parole dudit département.
Lorsque la FAA est finalement opérationnelle, elle consistera de dispositifs d'attente dans les cinq sous-régions africaines, composés de capacités multidimensionnelles, y compris les composants civiles, policière et militaires, en attente dans leur pays d'origine et prêts pour une déploiement rapide.
La FAA, une force de maintien de paix internationale, africaine et mulitdisciplinaire, avec les contigents militaire, policière et civile, agit sous la direction de l'Union africaine. La force interviendra dans un Etat membre de l'UA dans des circonstances graves, telles que les crimes de guerre, de génocide et de crimes contre l'humanité.