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Le Sahel N° 9027 du 12/11/2015

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7ème session de formation du Collège Sahélien de Sécurité : Magistrats et Forces de Défense et de Sécurité du G5 formés à la lutte contre le terrorisme au Sahel
Publié le mardi 17 novembre 2015   |  Le Sahel


7ème
© Autre presse par DR
7ème session de formation du Collège Sahélien de Sécurité : Magistrats et Forces de Défense et de Sécurité du G5 formés à la lutte contre le terrorisme au Sahel


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Venus du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, pays qui composent le G5 Sahel, des éléments de Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des magistrats, ont suivi, du 9 au 13 novembre, à l'Hôtel Gawèye de Niamey, une session de formation sur l'action de Boko Haram au Sahel, son extension et ses répercussions dans la sous-région. C'est le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, M. Abdoul Kader Aghali, qui a présidé la cérémonie de clôture de cette session de formation qui a été sanctionnée par une remise de diplômes aux participants.

Structure initiée avec le soutien de l'Union Européenne et d'autres partenaires dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, le G5 Sahel vise, entre autres objectifs, l'intégration de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée et l'amélioration de l'inter-opérabilité par la mise en commun des savoirs.

Cette 7ème session de formation organisée par le projet mis en place dans le cadre du G5, et qui s'est déroulée du 9 au 13 novembre à Niamey sous l'égide du cabinet du Premier ministre du Niger, a porté sur le cas Boko Haram, une menace devenue régionale.

Au cours de cette formation, les participants ont travaillé sur l'action de Boko Haram au Sahel, son extension et ses répercussions dans la sous-région, l'évolution de ce mouvement qui a commencé vers l'année 2002, pour se radicaliser après la mort de son fondateur, jusqu'à faire allégeance à l'Etat Islamique depuis mars 2015.

Il a été question des causes de la naissance de ce mouvement, de son mode opératoire, des mécanismes de recrutement des combattants, de son fonctionnement, de ses conséquences dont son extension et les trafics en tous genres.

Le directeur de cabinet du Premier ministre, M. Abdoul Kader Aghali, a souligné l'importance de cette formation pour les participants et l'efficacité de leur mission. ''L'intérêt qu'il me plait de relever ici, ce sont les dimensions économiques, financières, politiques, territoriales et sociales qui favorisent aujourd'hui l'expansion de Boko Haram et alimentent l'industrie du crime transnational'', a relevé M. Abdoul Kader Aghali. ''Il est difficile, voire impossible, d'aboutir aux résultats attendus dans la lutte contre le terrorisme en général et Boko Haram en particulier lorsque les acteurs de terrain que vous êtes n'ont pas une connaissance fine de son ancrage sociologique, de son influence sur les populations locales, de son financement, de ses sources d'approvisionnement en armes'', a-t-il expliqué, précisant que c'est cela qui rend encore plus pertinente la formation.

A cause de sa nature, la lutte contre le terrorisme doit avoir un caractère multidimensionnel, permanent et global, a relevé M. Abdoul Kader Aghali. ''La sécurité nationale est liée à la sécurité globale, ce qui justifie la présence du Niger sur tous les théâtres d'opération contre les groupes terroristes'', a-t-il ajouté, rappelant aussi l'engagement du Président de la République Issoufou Mahamadou sur les questions de sécurité.

Auparavant, l'ambassadeur et chef de la Délégation de l'Union Européenne (UE) au Niger, M. Raul Mateus Paula, et le coordinateur général du projet CT Sahel, M. Pierre Joana, ont rappelé les objectifs du G5 et les actions mises en œuvre par cette structure. Il faut attaquer le mal à la racine, ont-ils convenu, avant de souligner la nécessité d'une poursuite de cette dynamique qui vise à sécuriser les pays menacés et l'ensemble de la région.

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