Selon des informations de Challenges, confirmées par Reuters, la société française Geftarail demande à la Cour internationale d’arbitrage l’arrêt des travaux lancés sur le tronçon Cotonou-Niamey de la boucle ferroviaire que construit le groupe Bolloré depuis 2014.
Le bureau d’étude français Geftarail et sa filiale nigérienne ont enclenché une procédure auprès de la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale à Paris en vue d’obtenir l’arrêt les travaux sur la boucle ferroviaire ouest-africaine lancée par Vincent Bolloré, a rapporté l’agence Reuters le 17 novembre, citant des documents judiciaires et confirmant ainsi une information de l’hebdomadaire français Challenges.
La procédure concerne le tronçon entre Cotonou et et Niamey, dont les travaux ont démarré l’an dernier et pour lequel Bolloré a signé des conventions avec les gouvernements béninois et nigérien.
Pénalités
Geftarail et sa filiale Africarail, fondées par l’expert français Michel Bosio avec l’appui de l’ancien Premier ministre Michel Rocard, indiquent avoir ratifié dès 1999 un protocole d’accord avec le Niger, le Bénin ainsi que le Burkina Faso et le Togo pour la conduite d’un projet ferroviaire similaire à celui mené par Bolloré.... suite de l'article sur Jeune Afrique