Dans l’optique du funeste dessein du régime actuel de gagner au 1er tour de l'élection présidentielle de février 2016, une campagne de dénigrement de Lumana bat son plein. Ainsi, tantôt les militants de Lumana sont traités de terroristes, tantôt qualifiés d’incitateurs à la violence et à la haine. Le fait que Hama Amadou soit derrière les verrous ne suffit pas au régime despotique de Niamey qui veut en finir avec les leaders de Lumana.
Les mercenaires et adeptes de la pensée unique ne laissent rien sur leur passage et veulent faire table rase de tout ce qui peut gêner.
C'est pourquoi, depuis l'arrivée à Niamey de Hama Amadou, ses militants sont persécutés, arrêtés et conduits à l’Ecole de Police sans autorisation de visite de leurs parents, amis et avocats.
Nous sommes inquiets de cette situation où l’arbitraire prend le dessus. C’est pourquoi nous demandons aux associations de défense des droits de l’homme, aux Nations-Unies et aux différentes chancelleries de constater ces violations graves des droits humains et de tirer la sonnette d’alarme.
L’heure est critique au Niger car depuis l’avènement de la démocratie au Niger, aucun régime n’a poussé le bouchon aussi loin dans la pratique de la répression et la stratégie de la division pour mieux régner et se maintenir au pouvoir.
Pour le régime actuel, militer au Lumana est un crime. Les jeunes qui ont été gazés samedi et conduits manu militari dans les différents commissariats de la capitale avant d’être conduits nuitamment à l’Ecole de Police resteront à jamais marquer par la brutalité des Forces de Police qui exécutaient un ordre manifestement illégal.
Nous condamnons le traitement infligé à nos frères détenus,
Nous condamnons le règne de l'arbitraire,
Nous restons vigilants et combatifs dans la légalité pour le bonheur et l'avenir de notre très cher Niger !
Je ne finirais pas sans parler de cet acte grave: la restriction de Faceboook, l’outil principal de communication et de partage d’infos le plus populaire auprès des internautes Nigériens. Ainsi, depuis le 14 novembre, nous n’avons pas accès à l’application Facebook. Nous nous indignons de ces mesures tortionnaires d’un autre âge.