C'est un début de victoire pour la famille du président Baré Maïnassara, assassiné en 1999 : la Cour de la Cedeao a décidé qu'une indemnité de plus de 600 000 euros devait lui être versée.
Et si une enquête sur l’assassinat d’Ibrahim Baré Maïnassara était enfin ouverte ? C’est l’espoir que nourrit la famille de l’ancien président tué sur une base militaire par des membres de sa propre garde, le 9 avril 1999. En effet, le 23 octobre dernier, la Cour de justice de la Cedeao a condamné l’État nigérien à verser aux proches du défunt une indemnité d’un montant équivalent à 663 000 euros.
Marou Amadou rappelle que la loi d’amnistie du 24 janvier 2000 empêche de poursuivre les auteurs des coups d’État de 1996 et 1999
La veuve de l’ancien chef de l’État, Clémence Baré Maïnassara, précise qu’obtenir des réparations financières n’a jamais été son objectif premier et que plusieurs autres familles ont été touchées. Mais, selon elle, ce jugement leur redonne à tous des arguments imparables et l’énergie suffisante pour poursuivre le combat qu’ils mènent depuis seize ans. « Il était important que la cour admette qu’il y avait violation de droits humains et déni de justice dans un pays considéré comme démocratique », explique-telle.... suite de l'article sur Jeune Afrique