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Le Sahel N° 9027 du 12/11/2015

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Célébration de la journée mondiale de l’enfance : Des progrès réalisés pour le bien-être de l’enfant nigérien
Publié le vendredi 20 novembre 2015   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Célébration de la journée mondiale de l`enfance : Des progrès réalisés pour le bien-être de l`enfant nigérien


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La communauté internationale célèbre, ce vendredi 20 novembre, la journée mondiale de l'enfance. Cette journée marque la date anniversaire de la Convention internationale des Droits de l'Enfant du 20 novembre 1989. En effet, le 20 novembre 1959, l'ONU a adopté la Déclaration des Droits de l'Enfant, et le 20 novembre 1989, la quasi- totalité des États membres de l'Organisation des Nations Unies ratifie la Convention Internationale des Droits de l'Enfant.

L'instauration d'une Journée Mondiale de l'Enfance par l'ONU vise à attirer l'attention de la communauté internationale sur un enjeu important : le bien-être des enfants du monde entier. Les Nations Unies ont considéré qu'elles ''ne sauraient remplir leurs obligations à l'égard des générations futures sans intensifier leurs efforts en faveur des enfants du monde entier, qui sont les citoyens de demain, et que la célébration dans le monde entier d'une Journée de l'enfance contribuerait à la solidarité humaine et à la coopération internationale''.

La Convention relative aux Droits de l'Enfant fait partie des instruments juridiques internationaux de garantie et de protection des Droits de l'Homme. Adopté en 1989, la Convention a pour objectif de protéger les droits de tous les enfants dans le monde. La Convention est le premier texte international juridiquement contraignant de protection des Droits de l'Enfant. Cela signifie qu'elle consacre une force obligatoire à l'ensemble des droits qu'elle énonce. Cela implique que les États qui ont ratifié la Convention ont l'obligation de respecter et de faire respecter tous les droits qu'elle consacre au nom des enfants.

Cette Convention représente le texte international le plus complet qui existe en matière de protection des droits de l'enfant. Bien que d'autres instruments internationaux, tels que les Pactes Internationaux, les Conventions de l'OIT, la Convention relative à l'adoption internationale, garantissent les droits des enfants, la Convention est le seul texte à aborder tous les aspects des droits des enfants. La Convention contient 54 articles qui consacrent l'ensemble des droits civils et politiques des enfants, ainsi que tous leurs droits économiques, sociaux et culturels. Elle prévoit également la protection et la promotion des droits des enfants handicapés, des enfants issus de minorités et des enfants réfugiés. Cette convention qui consacre le droit à l'éducation des enfants, indique que c'est même un droit essentiel.
L'éducation favorise l'épanouissement de chaque enfant

L'éducation est aussi un apprentissage nécessaire qui permet à une personne de développer sa personnalité et son identité, ainsi que ses capacités physiques et intellectuelles. L'éducation permet, notamment, de transmettre les principes communs aux nouvelles générations, et de conserver et de perpétuer les valeurs de toute une société. Elle contribue ainsi à l'épanouissement personnel en favorisant l'intégration sociale et professionnelle. L'éducation a pour finalité d'améliorer la qualité de vie d'une personne. Elle offre aux adultes et aux enfants défavorisés une chance de sortir de la pauvreté.

Elle est donc un outil essentiel pour le développement économique, social et culturel de toutes les populations dans le monde. L'éducation est un droit humain qui doit être accessible à toutes les personnes, sans aucune discrimination. Tous les enfants doivent pouvoir aller à l'école, et ainsi bénéficier des mêmes opportunités de se construire un avenir. Par ailleurs, l'enseignement doit également être gratuit afin que les enfants issus de milieux défavorisés puissent eux aussi jouir de leur droit à l'éducation. Au-delà de l'accessibilité, le droit à l'éducation suppose aussi que les objectifs de l'apprentissage soient atteints. Cela signifie que tous les enfants ont le droit de bénéficier d'une éducation de bonne qualité et adaptée à leurs besoins.

Aussi, les professeurs doivent être formés à des techniques d'enseignement qui allient l'aspect pédagogique et l'aspect ludique, afin de susciter l'intérêt des enfants. C'est de la responsabilité des pays de garantir le droit à l'éducation de chaque enfant. Ils doivent donc concentrer leurs efforts sur l'enseignement primaire pour rendre les écoles accessibles et gratuites à tous les enfants et ainsi leur permettre d'apprendre à lire et à écrire.

Au Niger, le Programme de Renaissance de S.E le Président de la République Issoufou Mahamadou a fait de l'Education la priorité de ses priorités. De 2011 à 2015, d'importants investissements ont été réalisés pour la promotion de l'Education dans toutes ses composantes.

Des avancées significatives ont été enregistrées en ce qui concerne : l'élargissement de l'accès au savoir et au savoir-faire avec la création d'écoles, de collèges d'enseignement général, technique et de centres de métiers dans de nombreux villages et quartiers. C'est ainsi que le Ministère en charge de l'enseignement primaire a ouvert 2.076 jardins d'enfants, 2.193 nouvelles écoles primaires et 6 écoles normales des instituteurs.

Au niveau du Secondaire, 14 lycées d'enseignement général, 51 complexes d'enseignement secondaire, 453 collèges dont 263 en zone rurale, ont été créés. Dans le domaine de la Formation Professionnelle et Technique, le ministère a mis en place, 181 centres de formation aux métiers, 4 CFPT et 78 collèges d'enseignement technique. Le Ministère de la Jeunesse et des Sports quant à lui a créé 23 centres des jeunes et un hôtel sportif.

Enfin l'enseignement supérieur a vu ses capacités renforcées avec la création de 4 nouvelles universités. Dans le domaine de la formation initiale et continue des enseignants : des milliers d'enseignants contractuels ont été formés à travers les ateliers et CAPED au Primaire.

Au secondaire, la reprise de la formation initiale des professeurs de CEG à l'Ecole Normale Supérieure de Niamey et au Centre Prince Sultan et les différentes formations dispensées en ateliers et en Unités Pédagogiques (DP),ont permis de renforcer les capacités des professeurs en poste et de résorber en partie le déficit en enseignants de qualité.

Le ministère de la Jeunesse et des Sports a dispensé plusieurs séances de formation au profit des jeunes pour le développement de projets divers. Le recrutement et l'intégration des enseignants à la Fonction Publique: à ce niveau, 12. 093 enseignants, toutes catégories confondues, ont été recrutés dont 8. 858 au primaire, 2 303 au Secondaire et 932 à la Formation Professionnelle et Technique. Un recrutement de plus de 4000 enseignants vient d'être effectué. Concernant les infrastructures scolaires, il faut retenir que pour le développement de la Formation Professionnelle et Technique, il a été réalisé 255 salles de cours, 109 ateliers, 168 hangars, 187 blocs administratifs, 2 laboratoires.

A ceux-ci s'ajoutent les nombreuses réalisations au compte du Ministère des Enseignements supérieurs. Pour l'amélioration des conditions de travail des enseignants et élèves, 14. 760 salles de classe, 4189 blocs de latrines, 13 laboratoires équipés, 22 bibliothèques, 38 blocs administratifs ont été construits ou en cours de construction au profit de l'enseignement général.

Le Gouvernement a pris des mesures visant à améliorer les conditions sociales des enseignantes et enseignants. Il s'agit entre autres, de l'augmentation des salaires ; de l'octroi des primes de craie, de fonction et de transport ; du rehaussement des indemnités de logement. Au niveau de l'amélioration des conditions de travail et d'études des enseignants et élèves, l'Etat a injecté plus de 20 milliards de francs pour l'acquisition de fournitures, manuels scolaires et d'équipements pédagogiques au MEP et plus de 8 milliards au secondaire.

Certes beaucoup reste à faire dans un environnement de forte pression démographique mais le Gouvernement a consacré au secteur de l'Education et de la Formation, une importante proportion du budget national afin de créer des conditions meilleures de travail et d'étude pour l'épanouissement des enfants, adultes de demain et de qui dépend l'avenir du pays.

Oumarou Moussa(onep)

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