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Journée parlementaire des Technologie de l’Information sur la Cybercriminalité : Outiller les parlementaires sur la problématique de la cybercriminalité
Publié le mardi 19 mars 2013   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Le 4ème vice-président (centre) lors de la rencontre


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Le 4ème vice-président de l'Assemblé Nationale, M. Mohamed Ben Omar, a présidé hier, au Centre Prince Sultan de Niamey, les travaux de l'atelier sur la cybercriminalité. Organisé par le Réseau des parlementaires en charge des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication, en partenariat avec les secteurs de la communication, de la justice et de la sécurité publique de notre pays, cet atelier vise à outiller les parlementaires afin qu'ils apportent efficacement leur contribution dans la lutte contre ce fléau, à travers l'édification d'un cadre législatif pour la cybersécurité au Niger. Outre les députés nationaux, la cérémonie d'ouverture de cet atelier s'est déroulée en présence du ministre de la Communication, des Nouvelles technologies de l'Information M. Salifou Labo Bouché ; de celui de la Justice, M. Marou Amadou, et ainsi que plusieurs invités.

La cybersécurité, la cybercriminalité, le cybercrime sont des terminologies ou concepts étroitement liés, recouvrent en général l'ensemble des actes illégaux intéressant l'informatique et les télécommunications, tant sur le plan des matériels que celui des logiciels. En effet, l'emprise de ces technologies numériques sur tous les secteurs d'activités humaines en raison de leurs multiples applications, est telle qu'elle a favorisé, l'avènement d'un nouveau type de société dénommée la société de l'information et du savoir à l'image de la société industrielle de la révolution industrielle au XVIII siècle. C'est pourquoi le 4ème vice-président de l'Assemblée Nationale M. Mohamed Ben Omar, a indiqué que malgré qu'elles aient engendré la globalisation du monde en un seul village planétaire, abolissant ainsi les contraintes liées au temps et à la distance entre les hommes, les Technologies de l'Information et de la Communication, auront très certainement des implications beaucoup plus profondes sur le développement socioéconomique des pays au 21ème siècle. Du reste, l'accès à ces technologies est intégré, depuis l'an 2000, comme paramètre dans le calcul de l'indice de développement humain, à travers l'Indice de Développement Numérique. «L'espace informationnel vient désormais s'ajouter aux espaces terrestre, maritime et aérien, dont la protection et la sécurité entrent naturellement dans le champ des compétences régaliennes de l'État. Espace virtuel, par sa structure et la nature même des informations qu'il véhicule, le cyberespace a des incidences concrètes sur la vie quotidienne, notamment en ce qui concerne l'accès à la connaissance, les communications entre les personnes, le commerce, l'exercice de la citoyenneté électronique), l'administration ou le travail en ligne », a-t-il dit. Toutefois, il est bien connu que toute activité, toute invention humaine porteuse de progrès, peut être aussi génératrice comportements illicites. M. Mohamed Ben Omar devait souligner que les NTIC n'échappent pas à cette règle.
Pour sa part, le ministre de la Communication, des Nouvelles Technologies de l'Information, M. Salifou Labou Bouché, a indiqué que, de nos jours, la diversité l'activité criminelle qui peut être commise, contre ou à l'aide des technologies de l'information, devient de plus en plus large, surtout avec l'interconnexion des réseaux et des systèmes d'information qui sont souvent utilisés, dans la gestion des infrastructures essentielles come celles de l'énergie, de l'eau, des transports aériens, des services bancaires et de la santé publique. L'interception illégale des services de télécommunications et audiovisuels, les communications servant aux conspirations criminelles que le trafic organisé de drogue, le blanchiment d'argent électronique, la pornographie infantile, le vol et le trafic d'identité, l'utilisation frauduleuse de carte bancaire, la falsification et la confection de faux diplômes, sont autant de manifestations de ce phénomène de criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication. De ce fait, cette journée parlementaire s'inscrit dans la droite ligne des objectifs communautaires poursuivis au niveau de la CEDEAO en matière de lutte contre la cybercriminalité qui a édicté le 19 août 2011, une directive dont l'objet est d'adapter le droit pénal de fond et la procédure pénale des Etats membres au phénomène de la cybercrimi-nalité. Au cours de cet atelier, les participants seront édifiés sur trois thèmes à savoir : «définition et contours législatifs de la cybercriminalité » ; « Etats des lieux du phénomène de la cybercriminalité et enfin « l'Etat des lieux du dispositif législatif et institutionnel de lutte contre la cybercriminalité au Niger ».

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