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Le Sahel N° 9027 du 12/11/2015

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Atelier de lancement de la deuxième phase du projet Gestion Intégrée des Ressources Naturelles du Massif du Fouta Djallo : Six millions de dollars alloués par le Fonds pour l’Environnement Mondial pour la mise en œuvre de cette phase
Publié le jeudi 26 novembre 2015   |  Le Sahel


Souleymane
© Autre presse par dr
Souleymane Zourkaleini, Directeur de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique


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Le directeur de cabinet du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement Dr Zourkaleini Maïga a présidé hier, à Niamey, la cérémonie d’ouverture de la réunion du comité de pilotage pour le lancement de la deuxième phase du Projet Gestion Intégrée des Ressources Naturelles du Massif du Fouta Djalon (PGIRN-MFD). C’était en présence des représentants de l’Union Africaine, du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, de la FAO, de la CEDEAO, des experts des Etats membres du Programme régional d’aménagement intégré du massif du Fouta Djallon, des cadres du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement et de plusieurs invités.


Dans son discours d’ouverture, le directeur de cabinet du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a rappelé que l’élaboration de ce projet a été initiée par les pays membres (la Gambie, la Guinée, la Guinée Biseau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, la Sierra Léone et le Sénégal) suite à une décision issue d’un long parcours de convergences marqué par des constats, des réflexions approfondies et des synthèses s’accordant sur le fait que la gestion durable des terres de ce massif est une nécessité vitale pour les populations de la sous région. Son objectif de développement est d’instaurer une gestion durable des ressources naturelles sur le moyen et long termes (à l’horizon 2025) en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations des régions directement ou indirectement tributaires du massif du Fouta Djallon.

Ceci exige selon Dr Zourkaleini Maïga une harmonisation et une coordination nationale et régionale des activités. Le Niger pour sa part souligne t-il, s’est résolument engagé dans le processus de préservation et de restauration de l’environnement en général et des ressources en eaux en particulier par la mise en œuvre depuis plusieurs années, de nombreux programmes conçus à cet effet et dont les résultats s’avèrent concluants.


Le directeur de cabinet du ministre en charge de l’Hydraulique et de l’Assainissement a, à ce titre, cité les actions entreprises au niveau du bassin du fleuve Niger dans le cadre du programme de renaissance dont les résultats illustrent parfaitement la ferme volonté de notre pays à mener sans relâche la lutte contre la désertification et la dégradation des terres et des eaux. Il a indiqué que la nécessité de communiquer et d’échanger les expériences en vue d’infléchir les comportements vers une nouvelle façon de gérer les ressources naturelles dans un contexte d’intégration régionale et de solidarité africaine, exige de chaque partie prenante un partenariat dynamique dans le sens duquel ils doivent tous œuvrer sans relâche. Le directeur de cabinet du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a enfin fait une mention spéciale au Fonds pour l’Environnement Mondial qui a accepté d’allouer six (6) millions de dollars pour la mise en œuvre de cette phase.


Pour sa part, le représentant de la FAO a précisé que c’est conscient de la place importante des services des écosystèmes du Fouta Djalon et des enjeux stratégiques qui déterminent la problématique de développement durable dans les bassins qui dépendent du Fouta Djallon que le Fonds pour l’environnement Mondial (FEM) à travers le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et la FAO a accepté de financer ce projet pour un montant de 11 millions de dollars des Etats Unies sur une période de dix (10) ans découpée en deux (2) phases. M. Thomas Hofer a en effet réaffirmé l’engagement de son institution à suivre ce programme et à s’impliquer.


Selon M. Adamou Bouhari, représentant du Programme des Nations Unies pour l’Environnement la deuxième phase de ce projet entend accompagner l’Union Africaine à travers les Etats, la CEDEAO et les organismes des Bassins dans le renforcement de la coopération régionale et des capacités des acteurs pour une gestion intégrée des ressources du Fouta Djalon et surtout mettre en œuvre des mesures concrètes de gestion et de restauration des écosystèmes au niveau des communautés locales cibles dans tous les Etats participants au projet. Quand au représentant de l’Union Africaine M. Almamin, il a souligné que les expériences pilotes de gestion durable des écosystèmes et d’amélioration des conditions de vie des communautés locales doivent être appropriées par les acteurs et portées à l’échelle sur l’ensemble des bassins afin de préserver les dynamiques écologiques, sociales et économiques indispensables pour les progrès économiques et sociaux des Etats concernés.

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