La Côte d’Ivoire entend prendre la tête de l’organisation ouest-africaine en 2016. C’est sans compter sur le Niger…
Une compétition à fleurets mouchetés oppose Alassane Ouattara à son homologue nigérien, Mahamadou Issoufou, autour de la succession du Béninois Thomas Yayi Boni à la tête de l’UEMOA Union économique et monétaire ouest-africaine).
Depuis plusieurs semaines, les deux présidents s’activent discrètement pour faire part aux six autres Etats membres (Guinée-Bissau, Togo, Mali, Sénégal, Burkina Faso et Bénin) de leur ferme intention de diriger l’organisation basée à Ouagadougou. La fonction sera vacante début 2016, avant la présidentielle de fin février à Cotonou.
Selon nos sources, plusieurs chefs d’Etat, dont le Malien Ibrahim Boubacar Keita, dit ‘’IBK’’, ont déjà tenté de jouer les médiateurs. Mais les deux prétendants campent sur leur position. Mahamadou Issoufou rappelle inlassablement qu’il avait été pressenti par tous ses pairs lors d’une précédente conférence au sommet.
De son coté, Alassane Ouattara évoque la concomitance de la désignation du futur patron de l’organisation avec la présidentielle au Niger, dont le premier tour est fixé au 21 février. A suivre.