Le 17 novembre 2015 s’est ouverte au siège de la CENI sise au quartier Anny Kouara, la session plénière de ladite institution. Cette rencontre était placée sous la présidence de M. Ibrahim Boubé, en présence des membres de ladite Commission.
L’ordre du jour comportait quatre (4) points :
l’adoption du procès verbal de la dernière plénière tenue le 1er octobre dernier ;
des informations sur les activités de la CENI ;
des informations sur les activités du CFEB à travers le Comité de suivi et enfin
des questions diverses parmi lesquelles se trouve l’interpellation de la CENI par le chef de file de l’Opposition sur la circulation de spécimen de bulletins de vote d’un parti politique.
Le président de la CENI, a, dans son intervention, évoqué les différentes dates prévues qui auraient permis de progresser vers la tenue des élections. Il a conclu toutes ces dates sont dépassées : « Le corps électoral aurait dû être convoqué depuis le 14 septembre 2015; les déclarations de candidatures, l’examen et la transmission des dossiers de candidatures aux gouverneurs et préfets devaient être faits entre le 29 septembre et le 9 octobre 2015 ; la transmission aux Tribunaux de Grandes Instances pour la validation des candidatures aurait dû être faite à partir de mi-octobre 2015, et la distribution des cartes d’électeurs aurait dû commencer à partir du 13 novembre 2015. Par conséquent, aujourd’hui, toutes ces dates sont dépassées et que le débat sur la question doit être également dépassé. Le constat est clair, nous n’avons pas encore le fichier électoral qui constitue la colonne vertébrale du processus. Mais je voudrai rassurer et souligner que l’indisponibilité du fichier électoral au 31 octobre 2015 ne remettra pas en cause le chronogramme des élections que nous avons adopté’’.
Le président de la CENI, puisque les échéances électorales s’approchent inexorablement, a demandé aux membres de la CENI « d’œuvrer positivement pour que ces élections soient des plus transparentes et des plus crédibles possibles, d’éviter tout comportement susceptible de créer la division au sein de la CENI. » Il n’a pas aussi manqué de rappeler à tous les acteurs, partis politiques et structures de la société civile « à prendre définitivement acte du fait qu’il n’est plus matériellement et juridiquement possible de modifier la séquence des élections au risque de plonger notre pays dans un vide institutionnel. » .
Pour Ibrahim Boubé, le CFEB a presque terminé les opérations de correction des données. Enfin, il a lancé un appel à tous les acteurs intervenant dans le processus électoral pour leur faire comprendre que « les élections ne sont pas seulement l’affaire des formations politiques, elles engagent tous les Nigériens, et à ce titre, ils doivent jouer leur partition en vue de garantir des scrutins libres, crédibles et respectés de tous.