Une vingtaine de radios et télévisions privées du Niger ont suspendu lundi soir leurs émissions durant deux heures, afin de protester contre "les violences policières" subies depuis janvier par des journalistes lors de manifestions à Niamey.
La décision a été prise par les patrons de médias qui dénoncent ainsi « les violations répétées » et « les agressions » dont « sont victimes des journalistes lors de reportages », selon un communiqué commun. Ce mouvement de protestation intervient à l’occasion de la deuxième Journée de la liberté de la presse, décrétée chaque 30 novembre par les autorités. Sur les écrans des télévisions on pouvait lire lundi soir : « La Liberté de la presse est menacée au Niger faisons tout pour la protéger ». Comme les télés, des radios privées ont cessé d’émettre pour deux heures, à partir de 19h45 (18H45 GMT). En revanche, certains médias privés et d’État n’ont pas observé cette consigne.... suite de l'article sur Jeune Afrique