La Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, marraine de la lutte contre le sida, préside la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida : Objectif : éradiquer le sida d’ici 2020 au Niger à travers la stratégie ’’dépister et traiter systématiquement’’ #aNiamey

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La Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, marraine de la lutte contre le sida, préside la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida : Objectif : éradiquer le sida d’ici 2020 au Niger à travers la stratégie ’’dépister et traiter systématiquement’’

Publié le mercredi 2 decembre 2015 | Le Sahel

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La première dame Hadjia Aissata Issoufou

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Activités des Premières dames

A l'instar des autres pays du monde, le Niger a célébré hier, 1er décembre 2015, la journée mondiale de la lutte contre le Sida. Le thème choisi cette année dans le cadre du combat est, « mettre fin à l'épidémie du sida dans le cadre des Objectifs du Développement Durable ». Pour davantage accélérer la riposte aux IST/VIH/ Sida, les autorités nigériennes concentrent depuis trois ans les actions de sensibilisation et de dépistage au niveau des groupes cibles où le taux de prévalence est élevé. Parmi les groupes vulnérables, se trouvent les routiers et les camionneurs. C'est ce qui justifie d'ailleurs le choix de l'Ecogare de Wadata qui constitue un lieu de brassage et d'interaction des populations d'homme et de femmes de plusieurs âges et de plusieurs nationalités pour accueillir les festivités de cet événement.

C'est la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, marraine de la lutte contre le sida au Niger, qui a officiellement lancé les travaux de cette journée commémorative, en présence du ministre de la Santé Publique M. Mano Aghali ; des députés nationaux ; les épouses du président de l'Assemblée Nationale, du Premier ministre et du président du CESOC ; la coordinatrice nationale du comité Inter sectorielle de lutte contre le Sida au Niger ; ainsi que d'autres membres et représentants des organisations internationales intervenant dans la riposte au VIH/Sida. En dépit, des multiples défis auxquels notre pays fait face, force est de constater que des efforts considérables ont été enregistrés dans le cadre de la lutte contre les IST/VIH/Sida. C'est ainsi que la séroprévalence est passée de 0,8% en 2008 à 0,4% en 2012.

1ere-dameEn s'adressant à l'assistance au cours de cette cérémonie, la marraine de la lutte contre le Sida au Niger, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou a précisé que depuis 1988 à nos jours, le 1er décembre est toujours l'occasion pour tous les acteurs ainsi que pour les individus de part le monde, de démontrer l'importance qu'ils accordent au combat contre le SIDA et surtout la solidarité manifestée à l'endroit des personnes infectées et ou affectées par le SIDA. Au Niger, a-t-elle dit, l'épidémie du VIH connaît une situation satisfaisante car l'objectif recherché à travers l'OMD 6 a été atteint puisque les tendances ont été inversées. Cependant, même si le Niger est sur la bonne voie quant a l'atteinte des objectifs, plusieurs études menées ont montre que l'épidémie reste toujours concentrée auprès de certains groupes socioprofessionnels en l'occurrence les conducteurs ; les détenus etc.

La marraine de la lutte contre le Sida au Niger a souligné que selon le nouveau rapport de l'ONUSIDA intitulé Accélérer : ''mettre fin à l'épidémie de sida d'ici à 2030'', en adoptant une approche accélérée, près de 28 millions de nouvelles infections à VIH et 21 millions de décès du sida pourraient être évités d'ici à 2030. C'est dans cette optique que la marraine de la lutte contre le Sida au Niger a demandé à tous les Nigériennes et Nigériens de s'impliquer fortement dans la riposte afin que le Niger arrive à travers la stratégie des 3 X 90 à faire disparaître le sida d'ici 2020. En outre si chaque pays arrivait à dépister 90% des personnes qui en ont besoin, à mettre 90 % de ces personnes positives sous traitement et à maintenir une charge virale indétectable chez 90% de ceux sous traitement, l'objectif pourrait être atteint.

Auparavant, le ministre de la Santé Publique M. Mano Aghali a relevé que dans le monde entier et en Afrique en particulier, le conseil dépistage du VIH est une priorité de sante publique pour réduire la progression de l'épidémie. La connaissance du statut sérologique permet de prendre les mesures de prévention appropriées pour se protéger et le cas échéant éviter la contamination d'autres personnes mais aussi pour accéder à la prise en charge médicale et psychosociale. Ce combat pour la connaissance du statut sérologique, a dit le ministre de la santé ne peut être gagné que par une sensibilisation accrue au dépistage précoce, gage de meilleure survie à l'infection VIH. Au Niger, la situation du dépistage du VIH dans la population générale et certains groupes prioritaires reste très faible soit 2,52% de la population âgée de 15-49 ans connaissent leur statut sérologique vis-à-vis du VIH en 2012.

Quant au Représentant résident de la FAO au Niger, M. Amadou Ouattara, et à la coordinatrice nationale du comité inter sectoriel de lutte contre le Sida, Dr. Alhousseini Zeinabou, ils ont fait remarquer que le rapport 2015 de l'ONUSIDA relève que les nouvelles infestions à VIH ont diminué de 30% depuis 2000. Les décès liés au sida ont été réduits de 42% depuis 2004 et l'accès au traitement par les antirétroviraux a augmenté de 84 % depuis 2010. En Afrique subsaharienne, les nouvelles infections ont diminué de 41% depuis 2000. Ils ont par ailleurs remercié le Président de la République pour avoir opté pour une responsabilité partagée dans la prise en charge du VIH par une mise à disposition accrue des ressources financières sur les fonds propres de l'Etat notamment pour l'achat des antirétroviraux et des tests de dépistage mais aussi des appareils pour le suivi biologique des personnes VIH + sous traitement.
Dans le cadre des manifestations de cette journée, deux kiosques de dépistage ont été installés au sein de l'ecogar Wadata pour permettre aux conducteurs et toute autre personne qui veut se faire dépister, et cela de façon gratuite et anonyme. La marraine de la lutte contre le sida ; l'épouse du Premier ministre et le ministre de la santé publique ont donné le coup d'envoi de cette campagne.

Hassane Daouda(onep)

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