Une enveloppe de 3,11 milliards de dollars sera nécessaire pour la mise en œuvre du Plan d’investissement climat du Bassin du Niger, selon un document de plaidoyer présenté aux différents partenaires financiers présents à la Conférence climat (COP 21) en cours à Paris et dont APA a pu obtenir copie.
Le financement concerne 246 actions prioritaires étalées sur 10 ans, elles-mêmes adossées au plan opérationnel décennal de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) dont le montant total est de 8 milliards de dollars.
Les actions, qui visent au renforcement de la résilience climatique des populations et des écosystèmes du bassin aux impacts du changement climatique, ciblent la vulnérabilité aux stress hydriques et à la hausse du niveau de la mer, aux inondations, à la dégradation des sols, des pâturages, des écosystèmes et de la qualité de l’eau.
Le paquet d’actions sectorielles projette également des actions de renforcement de la capacité adaptative (génération d’emplois et de revenus, etc.).
Créée en novembre 1980, l’ABN a pour membres le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad.