Mercredi 2 décembre à la COP21, il a notamment été question du lac Tchad, véritable poumon économique et environnemental d’Afrique centrale, à cheval sur quatre pays, le Niger, le Tchad, le Nigeria et le Cameroun. Cette vaste étendue d’eau, zone de pêche et d’agriculture, s’est dramatiquement asséchée depuis les années 1950. S’il n’y a pas de solution miracle, il y a des moyens d’agir pour inverser la tendance. Les acteurs de la région regroupés au sein de la Commission du bassin du la Tchad (CBLT) ont validé il y a trois semaines un plan d’action pour aider la zone à s’adapter au changement climatique. Un plan présenté ce mercredi 2 décembre.
Une des priorités de ce plan c’est de tout faire pour améliorer les conditions de vie et de travail des riverains du lac. Car sans sécurité, sans infrastructures publiques et sans ressource suffisante, les autorités de la région le savent, les jeunes risquent de migrer vers le sud ou de rejoindre les rangs de Boko Haram.... suite de l'article sur RFI