Atelier du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : Les journalistes formés sur le traitement de l`information en période électorale #aNiamey

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Atelier du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : Les journalistes formés sur le traitement de l`information en période électorale

Publié le vendredi 4 decembre 2015 | Le Sahel

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M. Abdourahamane Ousmane, président du Conseil supérieur de la communication (CSC), président en exercice du RIARC

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- 31/8/2015

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Le Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M. Abdourahamane Ousmane, a présidé mercredi dernier à la Maison de la Presse, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation des journalistes des régions sur le traitement de l’information en période électorale. Ces assises qui se sont tenues du 1er au 3 décembre, sont destinées aux secteurs de l’audiovisuel et de la presse écrite, et sont financées par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Les objectifs visés à travers ce programme sont entre autres de garantir le droit du public à l’information sur le processus électoral ; de concilier ce droit du public à l’information et les impératifs des élections; de préserver et renforcer la liberté de la presse, y compris en période électorale; d’accroitre la responsabilité des journalistes dans le traitement de l’information; et de faciliter le travail des journalistes en leur indiquant les sources d’information crédibles et les moyens de recouper l’information. Cette formation s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme électoral élaboré par le CSC en vue de contribuer à des élections libres, démocratiques et transparentes dans un climat politique et social apaisé dans notre pays.

Au cours des deux (2) premiers jours, il y a eu des exposés sur les directives pour la couverture des élections par les médias, le pluralisme et l’équité de l’information en période électorale: cas des reportages, débats, interviewes, etc. ; et les textes réglementaires régissant l’accès aux médias publics et privés des partis politiques et candidats aux différents scrutins. Toutes les présentations ont été suivies de discussions générales en vue de permettre aux participants de mieux appréhender les enjeux journalistiques liés aux élections, et ce faisant, exercer le métier en toute liberté et responsabilité.
’’Le choix du thème n’est pas fortuit. Il est d’actualité et témoigne de la préoccupation réelle que constituent les élections de 2016 pour le Conseil Supérieur de la Communication. C’est conscient de la lourde responsabilité qui incombe aux médias, que le CSC a jugé utile d’organiser cet atelier, afin de renforcer leurs capacités en matière de traitement de l’information en période électorale. Cette formation intervient après celle, organisée du 21 au 30 septembre 2015, au bénéfice des journalistes de l’audiovisuel de la région de Niamey’’, a dit à l’entame de ses propos le Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M. Abdourahamane Ousmane.
Il a rappelé que le Niger va organiser au cours de l’année qui s’annonce, des élections présidentielles, législatives, régionales et municipales. Dans le cadre des préparatifs de ces scrutins, les médias seront abondamment sollicités par la CENI dans le cadre de la sensibilisation et de l’information des électeurs ; par le Conseil Supérieur de la Communication dans le cadre de la production, de la programmation et de la diffusion des messages des campagnes électorales; enfin par les partis politiques et les candidats dans le cadre de la campagne électorale.
Selon le président du Conseil Supérieur de la Communication, pour bien jouer leur rôle d’information et d’éducation des électeurs, les journalistes doivent d’une part traiter l’information électorale de manière impartiale et équilibrée, et d’autre part, ils doivent être équidistants vis-à-vis des candidats et des partis politiques en compétition. Il leur revient également de contribuer à créer un climat social et politique propice à l’organisation d’élections libres, honnêtes et transparentes.
’’En vérité, de votre plume et de votre micro dépendra en grande partie la quiétude sociale au cours des différents scrutins que va organiser notre pays dans les prochains mois’’, a-t-il indiqué.

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