Le 30 novembre, c'était Ecran noir et Silence radio au Niger. Les Directeurs généraux des médias audiovisuels ont observé cette journée «en soutien au mouvement pour la défense de la liberté de la presse gravement menacée au Niger, se sont réunis pour tirer le bilan de leur initiative». Dans un communiqué, les patrons de presse nigériens affichent leur satisfaction après la réussite de cette journée pour une presse libre et indépendante : «A l'issue de cette réunion, les Directeurs généraux des télévisions et radios ont constaté que sur les douze télévisions privées du Niger, onze ont observées le mot d'ordre lancé ainsi qu'une quinzaine de radios privées.»
Malgré ce succès, les Directeurs généraux déplorent «le mépris du ministre de la communication, journaliste professionnel, aujourd'hui fonctionnaire du Gouvernement qui a minimisé la portée de ce mouvement, pourtant réussi à 99%».
Dans le même communiqué, les responsables des médias ont demandé «l'indulgence des téléspectateurs et auditeurs pour les désagréments causés lors de l'observance de l'Ecran noir et silence radio», tout en appelant à leur compréhension «car le métier de journaliste est menacé au Niger». En tout cas, ils annoncent d'autres actions pour contraindre le Gouvernement «au respect des lois et textes en vigueur en faveur de la liberté de la presse».
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