Contrairement à une rumeur insistante, Hama Amadou ne sera pas transféré à la prison civile de Niamey.
À en croire Marou Amadou, le ministre de la Justice, ses conditions de détention à Filingué, à 180 km au nord-est de la capitale nigérienne, resteront inchangées. Les avocats de l’ancien Premier ministre (et ancien président de l’Assemblée nationale) ont pour leur part déposé le 2 décembre auprès de la Cour de cassation une demande de remise en liberté provisoire.
La décision a été mise en délibéré au 9 décembre. Selon Me Mossi, l’un de ses avocats, le candidat du Mouvement démocratique nigérien (Moden) pour la présidentielle de février 2016 continue à ce jour de recevoir ses visiteurs dans la cour de la prison de Filingué au rythme de dix personnes le mercredi et de dix autres le vendredi.