La Cour de cassation du Niger, a, au cours d’une audience, mercredi, jugé irrecevable la demande de liberté provisoire formulée par les avocats de l’ancien président de l’assemblée nationale Hama Amadou, cité dans l’affaire dite des ‘’bébés importés’’.
Le président du Moden-FA Lumana et candidat déclaré au titre de cette formation politique à la présidentielle de février, reste ainsi en prison, même si ses avocats ont promis de revenir à la charge avec une nouvelle demande de liberté provisoire.
En effet, selon Me Souley Oumarou, porte-parole du collectif d’avocats de Hama Amadou, ces derniers attendent juste de connaitre les motifs pour lesquels la cour a jugé irrecevable la requête de leur client et surtout, de savoir à quelle juridiction s’adresser désormais, pour demander à nouveau sa liberté provisoire.
Hama Amadou est rentré au Niger, le 14 novembre dernier, après une cabale de près d’un an en France.
Malgré son intention manifeste de se présenter devant le procureur général, il a été arrêté à sa descente d’avion, conformément à un mandat d’arrêt national émis à son encontre dans le cadre de cette affaire. Hama Amadou a ensuite été immédiatement acheminé à la maison d’arrêt de Filingué, à 180 km au nord de Niamey.
Cité comme complice dans cette affaire de ‘’bébés importés’’, en même temps qu’une trentaine d’autres personnalités nigériennes, dont son épouse et l’ancien ministre de l’Agriculture, Abdou Labo, proche du pouvoir, Hama Amadou est le seul à être prison.
Les autres accusés bénéficient d’une mise en liberté provisoire, en attendant que les juges statuent définitivement sur leur cas.