Par cette manifestation, organisée à l'initiative du Syndicat des enseignants et contractuels de base (SYNACEB), les enseignants entendent faire aboutir leurs revendicatives, en souffrance depuis l'année dernière. « Si nous avions voulu organiser cette manifestation de rue, c'est du fait de mépris qu'affiche les autorités de la 7ème République à l'endroit des enseignants et vis-à-vis de l'école publique nigérienne », déclare Mounkaila Halidou, secrétaire général du SYNACEB.
« En fin de l'année scolaire passée, nous avions signé un protocole d'accord avec le gouvernement qu'il peine à respecter. Ce sont ces accords là que nous voudrions que le gouvernement respecte », rappelle pour sa part Oumarou Ousmane Sambo, syndicaliste. Pour les enseignants qui ont organisé un meeting après la marche, seul le ministre de la Fonction publique est responsable de cette situation.
Le paiement de pécules à terme échu, la question des numéros matricules de 476 enseignants recrutés à la fonction publique qui attendent depuis 2014, le statut spécial à la fonction publique aux enseignants, la révision de la grille salariale sont entre autres points de revendications du SYNACEB. « Nous allons continuer la lutte en changeant de méthode », ajoute Oumarou Ousmane Sambo.... suite de l'article sur Autre presse