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COP21: «L’Afrique veut bien faire partie de la solution»
Publié le samedi 12 decembre 2015   |  RFI


La
© AFP par MARTIN BUREAU
La 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) à Paris


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Ressortissant de RDC, Tosi Mpanu-Mpanu est co-président du groupe des pays les moins avancés (PMA) pour la Conférence de Paris sur le climat, la COP21. Il explique les grands enjeux du changement climatique pour l’avenir de l’Afrique, une des régions du monde qui en subit le plus durement les effets.

Quels sont les enjeux du climat pour l’Afrique ?
L’Afrique représente selon nos estimations 4,5% des émissions globales de gaz à effet de serre. Sa priorité n’est pas de sauver la planète mais de réduire sa propre pauvreté par le biais d’une croissance inclusive. Son essor et son industrialisation peuvent se faire en respectant l’environnement. L’économie verte coûte plus cher et donne des résultats plus lents, mais pourquoi pas ? Sur la durée, les énergies renouvelables réduisent la dépendance des pays à l’égard des importations de pétrole. Autant de devises que l’on pourrait consacrer à d’autres priorités…Que peut attendre l'Afrique de la Conférence de Paris sur le climat ?
Nos pays font face à trois types de scénarios, vert, brun ou gris, en fonction des mix énergétiques qu'ils choisiront, plus ou moins décarbonés. Il leur appartient de savoir lequel choisir. Quoi qu’il en soit, l’accord de Paris doit être ambitieux sur les objectifs de réduction des émissions de carbone. C’est un impératif pour l’Afrique. Il faut savoir que la limitation du réchauffement global à 2 degrés Celsius dont il est question à l’horizon 2100 se traduira par un ressenti de 3 degrés pour le paysan sahélien. Le stress hydrique auquel notre agriculture est soumise sera encore plus fort. Il faut réduire les émissions et faire la part belle à l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique.
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