Un policier a été blessé lundi dans l’"attaque" du chantier de construction du nouveau siège du parti au pouvoir à Niamey par trois hommes armés de fusils d’assaut, a indiqué la police nigérienne.
"Le bilan de l’attaque est d’un policier blessé par balles et évacué aux urgences de l’hôpital de Niamey", a affirmé Adily Toro, le porte-parole de la police nationale à la télévision d’Etat.
Le policier était de garde devant le chantier de construction d’un nouveau siège du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir) dans le centre de la capitale, a-t-il précisé.
L’attaque a été menée "vers 01H00 (00H00 GMT) par trois hommes". L’un portait une "tenue treillis", le deuxième circulait sur "une moto" et le "troisième à bord d’une voiture Mercedes noire", a indiqué Adily Toro.
Dix-sept douilles de "fusils (d’assaut) AK47" ont été retrouvées sur les lieux, a-t-il souligné. "Des investigations sont toujours en cours pour identifier et neutraliser les assaillants", a assuré le responsable policier qui n’a donné aucune indication sur le mobile de cette attaque.
Des enquêteurs de la police ont bouclé le périmètre qui est également fermé à la circulation, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le premier tour d’une élection présidentielle, couplé à des législatives, est prévu le 21 février 2016 au Niger.
Depuis février, Boko Haram mène des attaques meurtrières dans la zone de Diffa, frontalière du fief des insurgés islamistes dans le nord-est du Nigeria, alors que l’armée nigérienne peine à contenir ces incursions.
A la date du 4 décembre, l’ONU a répertorié 74 attaques de Boko Haram ou affrontements impliquant ses combattants avec l’armée nigérienne dans le sud-est nigérien.