La ville de Niamey croule sous le poids de tous les maux d'assainissement urbain : routes impraticables, singulièrement les voies latéritiques qui sont dans les quartiers, caniveaux et collecteurs d'eau bouchés, décharges publiques instituées par les riverains sur les voies de circulations automobiles, ordures ménagères et des déchets de toute sorte, en particulier ceux des résidus plastiques, rues barrées dans les quartiers du fait tout simplement du bon vouloir de certains propriétaires de maison, de boutiques-kiosques et autres services etc
Vivre dans de nombreux quartiers de la ville de Niamey, est devenu véritablement infernale. La Cité est sale et difficilement praticable. Ce sont des faits et, hélas, chacun de nous à sa part de responsabilité : l'indiscipline de certains riverains, le manque de considération pour le bien commun, le bien public, la passivité de l'Etat dans l'observance de la dégradation continue des acquis chèrement réalisés, l'incapacité des Communes à suivre régulièrement la bonne marche des ouvrages d'hygiène, assainissement, de facilitation des voies de communication etc., qu'elles ont elles-mêmes réalisés ou qui sont mis sous sa responsabilité... A l'heure actuelle, dans la ville de Niamey, s'il y a un fait qui saute aux yeux, c'est bien la dégradation totale des voies de communications, de circulation, dans tous les quartiers de la capitale.
Que tu sois en véhicule, à moto, à vélo et, chose paradoxale, à pied, tu en souffres. D'aucuns se demandent si vraiment les différentes Communes et les Ministères concernés par la question, ont des agents, des brigades, des techniciens qui rentrent dans tous les coins et recoins de la ville de Niamey pour rapporter les faits et dresser des états de lieux, sans équivoques, aux décideurs. Ces mêmes décideurs, à différentes hiérarchies de responsabilité, vont bientôt déferler dans les quartiers de la capitale, pour solliciter, une fois n'est pas coutume, des voix électorales à leurs martyrs, c'est-à-dire les populations des quartiers. Quand est-ce que la Municipalité, et tous les services concernés, vont songer à réparer, à charger, à recharger, à évacuer, à assainir, les routes des quartiers de Niamey pour soulager où tout au moins, pour diminuer le martyr des populations? Certes, certaines routes goudronnées mas dégradées sont entrain d'être réparées. Mais en vérité, le calvaire se trouve à l'intérieur des quartiers et principalement avec les routes latéritiques qui sont devenues des vrais pièges, des tombeaux pour les automobilistes.
Aux riverains maintenant, une fois les routes reprises, d'être disciplinés car en dégradant, en détruisant le bien public, vous faites du mal à vous-mêmes et non à un quelconque dirigeant et ceci pour la simple raison que c'est avec votre argent (sous forme d'impôts et diverses taxes que nous payons tous les jours), que sont réalisés ces ouvrages que nous nous évertuions à détruire, bêtement. Aux municipalités aussi de commencer à prendre des sanctions à l'encontre des riverains qui cassent, détruisent, salissent, endommagent les voies urbaines de circulation.
