Depuis quelques mois, l’on sait que le dossier de supposition de bébés n’a été concocté que dans le but malsain et malveillant de disqualifier des candidats – pardon un candidat. La manoeuvre est abjecte, humainement bannissable, politiquement incorrecte et moralement condamnable. On savait aussi que si un certain Abdou Labo a été impliqué dans l’affaire c’est juste pour faire croire qu’il ne s’agit pas d’un acharnement, qu’il ne s’agit pas de persécuter un seul homme et donc qu’il ne s’agit pas d’une injustice parce que Hama ne serait pas seul à vivre des déboires dans la fameuse affaire.
L’on sait que le traitement judiciaire du fait des délais que cela pouvait prendre ne permet plus au régime du président Issoufou de compter sur une décision de justice devenant définitive pour arracher à Hama Amadou, son droit à l’éligibilité. Alors il faut changer de fusil d’épaule…
On avait alors, depuis quelques semaines, entendu le président national du PNDS qui ne peut se targuer d’aucune base populaire dans les quatre coins du pays, insinuer que Hama serait de moralité douteuse et faire comprendre implicitement que c’en est là la nouvelle trouvaille sur laquelle ils pourront miser pour recaler le candidat qui fait tant peur au candidat Issoufou. Un clin d’oeil à ceux qui seront chargés de mener l’enquête de moralité. C’est puéril !
Quelques informations recueillies corroborent cette nouvelle thèse sur laquelle travaillerait le Guri. Il s’agit donc, selon nos informations, de faire disqualifier par des enquêtes de moralité «téléguidées» et arrangées, menées par quelques agents choisis pour le sale boulot afin de rejeter les dossiers de candidature d’un Labo d’abord et ensuite d’un Hama Amadou. D’ailleurs, tout le monde sait que le sieur Abdou Labo n’est qu’un cobaye des laboratoires de la «complotite» socialiste qui, comme la souris inconsciente, joue le rôle aux fins de prouver des thèses d’une recherche pourtant risquée dans le cas d’espèce. Comment peut-on mettre en jeu sa propre réputation, celle de sa famille pour plaire des partenaires politiques qui n’ont que faire de l‘honorabilité et de la respectabilité d’un autre ?
Mais comment peut-on décider unilatéralement d’une moralité douteuse quand un procès équitable n’aura pas établi et conforté formellement, de façon définitive et irrévocable, les allégations au nom desquelles, un tel jugement serait fondé ? Quel gendarme peut prendre sur lui et sur sa conscience, sur sa réputation et sa carrière, la lourde responsabilité de décider avant le juge que Hama est coupable et déduire si hâtivement et dangereusement que sa moralité serait douteuse ? Encore une fois, par cet acharnement, c’est des millions d’hommes et de femmes qu’on est entrain d’acculer pour les mettre dos au mur. Ce n’est pas bon ! Faut-il le répéter !
Quelle moralité peut être aussi douteuse que celle d’un homme qui travaille et se fait soutenir par des milieux mafieux ainsi que le rapportent certains journaux internationaux ? Quelle moralité douteuse que celle d’hommes qui s’entourent de voleurs et de délinquants qu’ils protègent ! Quelle moralité douteuse que celle d’hommes qui cautionnent et justifient des trafics ! Quelle moralité douteuse que celle d’hommes qui se seraient rabaissés à raccourcir le débat politique à la dimension de l’intimité humaine, de la famille et d’actes qui frisent l’attentat à la pudeur, l’attentat à la dignité humaine, à la moralité ! Quelle moralité douteuse que celles d’homme qui, après avoir dépouillé des enfants traqués qu’ils gardaient pourtant sous leur ombre au nom d’une reconnaissance à un père qui leur aurait fait du bien, les livrent à leurs bourreaux ! Le Guri ne peut pas être la bonne source pour donner des leçons de moralité aux Nigériens !
Un casier judiciaire clean, propre, valable comme un autre
Hama Amadou, pour les Nigériens ne tombe pas des nues. Il est connu de tous y compris du président Issoufou qui pourrait retourner reprendre un de ses discours à la faveur des présentations de voeux pour un nouvel an pour réécouter ce qu’il avait dit de cet homme dont il sait la valeur, la probité, le charisme, la combativité, l’élégance politique, peut-être l’élégance tout court. Peut-il arriver qu’il se dédise ? Penser autre que ces qualités et ces valeurs que l’homme incarne et pour lesquelles des millions de Nigériens, ici et ailleurs, croient à son action, à ses idées, aux idéaux qu’il défend et dont il est porteur. Comment peut-il luimême reconnaitre et dire que Hama Amadou est un « Grand homme d’Etat », pour accepter que ses ouvriers veuillent jeter l’opprobre sur l’étoile incomparable qui lui avait donné, alors qu’il désespérait, la chance unique d’accéder à la magistrature suprême ?
La justice impartiale qui apprécie sans parti pris, sans haine, en dehors de toute émotivité, en regardant le Droit, tranche : Hama Amadou a un casier judiciaire propre, indemne de toute salissure. Personne, ne peut, tant qu’un procès équitable, contradictoire et juste n’aura pas prouvé et justifié les accusations contre l’homme pour corroborer la condamnation souhaitée par « les enfants du pouvoir », alors Hama restera un prévenu qui, comme un autre, ainsi que le prévoient les textes, bénéficiera forcément et régulièrement de la présomption d’innocence que les socialistes ont foulée au pied pour condamner à leur convenance, guidés par la haine et une adversité politique morbide, aveugle, maladive. D’ailleurs comment peut-on dire pour un homme qui a assumé d’aussi hautes responsabilités dans la gestion de l’Etat comme celles de ministre, de premier ministre, de président de l’Assemblée Nationale, de Directeur de Cabinet à la présidence-et quelle présidenceet avec des résultats toujours probants et brillants, peut être de moralité douteuse. C’est une insulte que l’on fait aux Nigériens ! Un autre ne peut pas juger à la place du peuple, pour écarter un candidat. Cela revient au peuple souverain de juger pour recaler qui il veut et hisser qui il veut aux plus hautes charges de l’Etat.
Alors, le Guri peut-il penser que parce qu’il aurait fait invalider des candidatures sur de telles bases grossières, tout en prenant soin d’y impliquer un candidat-fantôme qui n’est plus qu’un faire-valoir, les Nigériens allaient accepter l’injustice ? Il ne faut pas jouer avec le feu. L’on sait que c’est désormais le sport périlleux auquel jouent les camarades. Peut-être qu’eux n’ont plus rien à perdre : « où ça passe ou ça casse ! », pourraient-ils vociférer.
Les Nigériens doivent prendre ces informations au sérieux, mieux qu’un autre, le parti Lumana qui doit impérativement, car, à vrai dire, le clan Issoufou n’est pas prêt de s’arrêter en si bon chemin, se préparer à de nouvelles luttes qui sont celles de la justice et de la vérité, de l’égalité et de l’harmonie. Il est dommage que les camarades n’aient pas d’ambition pour le Niger et sa cohésion : ils veulent imposer au Niger des jours difficiles face à leur entêtement à persister dans l’injustice !
Wale