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Message à la Nation de SEM Hama Amadou à l’occasion de la fête de la république de 18 Décembre 1958 - 18 Décembre 2015
Publié le vendredi 18 decembre 2015   |  Nigerdiaspora


L’ex-premier
© aNiamey.com par Moussa Sogodogo
L’ex-premier ministre malien Modibo Sidibé, en tournée dans la sous-région, reçu en audience, par SEM Hama Amadou, président de l`assemblée nationale du Niger
Vendredi 12 avril 2013. Niamey (Niger). Modibo Sidibe en visite photo: SEM Hama Amadou, président de l`assemblée nationale du Niger


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Chers concitoyens,
Notre pays s'apprête à célébrer la fête de la République sur l'ensemble du territoire.
Voilà 57 ans que notre pays prend l'option, suite à l'élection des membres du nouveau conseil de gouvernement, de devenir une République.
Le peuple nigérien est depuis lors, du moins dans le principe, souverain et maître de son destin par la liberté de choix ainsi que par la participation et la responsabilité du citoyen que lui offrent les lois.
57 ans, au cours desquels, générations après générations, nous essayons de nous frayer notre marque et notre chemin, par les essais et erreurs, à travers des échecs mais aussi des réussites certaines.

La présente fête intervient dans un contexte somme toute particulier, un contexte où la maléfique secte Boko Haram sévit sauvagement à l'est de notre pays, et également dans une situation sociopolitique des plus inhabituelles à deux mois des élections générales.

La présente commémoration de la fête de la République coïncide aussi avec la publication, il y a quelques jours par le Programme des nations unies pour le développement du classement des pays du monde sur la base des indices du développement humain.

Cette année encore, selon l'organisme des Nations Unies, notre pays occupe la dernière pace.

La tâche est donc immense, colossale, mais aucun sacrifice, n'est de trop pour notre pays et notre peuple.
Les défis majeurs qu' il nous revient à prendre à bras le corps sont indéniablement, entre autres, la consolidation de l'unité nationale et le développement socioéconomique et culturel de notre pays, dans la paix, la sécurité, et la stabilité politique et institutionnelle.

C'est seulement à ce prix, que nous pouvons espérer nous approprier la res publica ou Republique, autrement la chose publique.

C'est à cet engagement, cette résolution pour la réalisation concrète de notre souveraineté et la maîtrise de notre destin que je vous appelle humblement, mes chers frères et soeurs, tout en vous souhaitant une bonne fête.

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