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Tentative de putsch avortée au Niger: en attendant les preuves
Publié le dimanche 27 decembre 2015   |  RFI


La
© Autre presse par DR
La police du niger


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Au Niger, le président Mahamadou Issoufou a affirmé qu’un coup d’Etat avait été déjoué le 17 décembre à Niamey. Neuf hauts gradés de l’armée nigérienne ont été arrêtés. A deux mois de l’élection présidentielle, l’opposition se dit sceptique et attend des preuves. Appels sur l’actualité fait le point sur les raisons qui ont conduit à leur arrestation et sur le parcours de ces militaires, jusqu’ici pour la plupart inconnus du grand public.

Les autorités ont révélé l’existence d’écoutes téléphoniques. Ces écoutes prouvent-elles que ces militaires préparaient un coup d’Etat ?
On ne peut pas faire de révélations sur ces écoutes sans avoir eu accès au dossier. Pour l’instant, ces preuves ont été transmises à la gendarmerie chargée de l’enquête. Mais on sait, en revanche, que le ministre de l’Intérieur Hassoumi Massoudou a affirmé, samedi 19 décembre lors d’une conférence de presse, que les preuves sont suffisantes et accablantes. Il s’agit d’échanges de SMS et de correspondances. Dans certains de ces SMS, il est question de personnalités à supprimer, selon le ministre qui n’a dévoilé aucun nom. Mais il a précisé que les militaires arrêtés étaient suivis depuis un mois par d’autres militaires qui rendaient compte de la progression de leur projet de coup d’Etat.

Comment ces militaires comptaient-ils agir ?
Là aussi, il faudrait avoir accès au dossier... Hassoumi Massoudou a dit que les militaires voulaient bombarder la présidence, à Niamey, juste après le retour du président Mahamadou Issoufou de Maradi, le vendredi 18 décembre, où avaient lieu les cérémonies du 57e anniversaire de la République du Niger. Le président était manifestement la cible directe, à en croire les autorités. Toujours selon le ministre de l’Intérieur, les militaires voulaient initialement agir le vendredi, mais ils auraient finalement décidé d’avancer leur projet d’un jour, au jeudi 17 donc, et c’est ce qui aurait précipité leur arrestation.
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