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NIGER Cinquième arrestation de journalistes en dix jours, un chiffre inquiétant
Publié le dimanche 27 decembre 2015   |  Media Niger


Ouverture
© aNiamey.com par Edem Gadegbeku & Parfait Tchako
Ouverture solennelle des 44ème Assises de l`Union internationale de la presse francophone par le premier ministre togolais Selom Klassou
Lomé, le jeudi 26 novembre 2015. Hôtel Sarakawa. Près de 200 journalistes venus de divers continents assistent au début officiel des assises 2015 de l`UPF, autour du thème "La place des femmes dans les médias francophones". C`est la troisième fois que le Togo abrite cette grand-messe de la presse francophone après 1980 et 2005.


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Souleymane Salha, directeur de publication du Courrier, est retenu en garde à vue depuis le 23 novembre. il s’agit de la cinquième arrestation de journalistes en dix jours. Pourtant, le Niger est l’un des premiers pays à avoir signé en 2011 la Déclaration de la Montagne de la Table dépénalisant les délits de presse. Depuis le 23 novembre, Souleymane Salha, directeur de publication de l’hebdomadaire nigérien Le Courrier, est en garde à vue à la police judiciaire de Niamey. Son arrestation serait liée à la publication d’un article dans lequel il épinglait le directeur adjoint de la police après l’arrestation de l’opposant Hama Amadou à son retour au pays le 14 novembre 2014. “Reporters sans frontières dénonce cette arrestation qui représente une totale violation de la loi nigérienne sur la liberté de la presse, déclare Cléa Kahn-Sriber responsable du bureau Afrique de Reporters sans frontières. Depuis 2011 et la signature de la Déclaration de la Montagne de la Table, les délits de presse sont dépénalisés dans le pays.

Or, on assiste aujourd’hui à la cinquième arrestation de journalistes en l’espace de dix jours. Nous demandons aux autorités nigériennes de relâcher immédiatement le journaliste incarcéré et de cesser d’user de ces détentions préventives pour intimider les professionnels des médias. Si elles s’estiment diffamées, il existe d’autres recours que l’emprisonnement.” Le 14 novembre, quatre journalistes ont tout simplement été empêchés de faire leur travail. Lors du retour au pays de l’opposant Hama Amadou, arrêté dès son arrivée à l’aéroport, les journalistes, venus couvrir l’évènement, ont été interpellés alors qu’ils filmaient les jets de pierre et de gaz lacrymogènes entre forces de l’ordre et partisans d’Hama Amadou, venus accueillir leur leader.

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