L'année 2016 promet d'être mouvementée sur le plan électoral. Et pourrait confirmer la tendance qui se dessine ces dernières années : changements en Afrique de l'Ouest, continuité en Afrique centrale.
La révolution burkinabè peut-elle mettre fin aux « régimes longue durée » en Afrique ? Depuis la chute de Blaise Compaoré, en octobre 2014, beaucoup de démocrates africains veulent le croire. De fait, en septembre 2015 à Ouagadougou, les nostalgiques de « Blaise » ont tenté de restaurer l’ancien régime et ont échoué. Au Burkina Faso, l’alternance est en marche.
En mars de la même année, pour la première fois de son histoire, le Nigeria a lui aussi été touché par la grâce de l’alternance démocratique. Goodluck Jonathan a cédé son fauteuil à Muhammadu Buhari sans la moindre violence. En revanche, au Togo et au Burundi, pas d’alternance. En avril, Faure Gnassingbé a été élu pour un troisième mandat malgré les accusations de fraude lancées par l’opposition. Et en juillet, Pierre Nkurunziza, en dépit des accords d’Arusha, a brigué et obtenu un troisième mandat, au prix d’une féroce répression.... suite de l'article sur Jeune Afrique