Maradi - Le Mouvement Patriotique Nigérien (MPN- Kishin kasa) a investi le samedi, 26 décembre 2015 son président, Ibrahim Yacouba, candidat à l’élection présidentielle de février prochain à l’issue de son premier Congrès ordinaire à Maradi (centre-est du pays).Outre l’investiture de M.Yacouba, la réunion engage les militants, sympathisants et toutes les forces aspirant au changement véritable à s’investir pleinement pour la victoire de leur candidat.
Dans une résolution, le MPN engage le bureau politique national à créer un pôle politique alternatif avec d’autres partis ou regroupements de partis avec lesquels ils visent les mêmes objectifs.A l’entame de son discours d’ouverture des travaux du congrès, le président du parti M. Ibrahim Yacouba a demandé à l’assistance d’observer une prière à la mémoire des nigériens disparus dans la bousculade de Mina( en Arabie saoudite), et sous les balles des éléments du groupe terroriste Boko-Haram qui opère depuis quelques années dans les pays riverains du bassin du Lac Tchad (Niger, Nigeria, Cameroun Tchad). Il a expliqué que la création du MPN est l’expression de ‘’ la volonté de rompre d’avec une forme de gouvernance politique qui a atteint aujourd’hui toutes ses limites. Et pour cela, Ibrahim Yacouba dira qu’ils ont élaboré leur projet de société, ensemble le Niger autrement, avec entre autres comme engagements, de rétablir la justice, garantir la sécurité du Niger et des Nigériens, créer des emplois, permettre aux nigériens de se soigner, de ne pas mourir de maladies qui sont ailleurs disparues’’.
Douanier de formation, Ibrahim Yacouba figure parmi les personnalités déjà déclarées candidates à l’élection présidentielle de février 2016.Il s’agit du président sortant Issoufou Mahamadou, de l’ancien président du parlement nigérien, Hama amadou, du président du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD), Seini Oumarou, de l’ancien ministre d’Etat au Plan, Amadou Boubacar Cissé et de celui en charge de l’Agriculture Abdou Labo.Deux experts de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) devaient arriver dimanche dernier à Niamey, pour auditer le fichier électoral de ce scrutin à la demande la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).