Au Niger, le bureau du procureur a fait appel de la décision du juge qui a relaxé mardi Ibrahim Hamidou, le secrétaire général adjoint du bureau politique du parti d'opposition MNSD. Il se dit convaincu qu'à travers ses déclarations cet ancien journaliste a sapé le moral de l'armée. Ibrahim Hamidou avait été arrêté le 19 décembre pour avoir mis en doute dans un débat télévisé l'existence d'un complot contre l'Etat révélé par les autorités deux jours plus tôt. Dans ce même dossier, neuf militaires, trois officiers supérieurs des douanes et plusieurs civils restent toujours gardés à vue.
Les civils arrêtés à Noël sont toujours détenus à la DGSE, selon leurs proches. On trouve parmi eux l'ancien maire de Niamey, Oumarou Dogari, et l'ex-ministre Issoufou Issaka, deux membres du parti de l'ancien président de l'Assemblée nationale Hama Amadou, Moden Fa Lumana.
L’ancien président de l’Assemblée nationale nigérienne et opposant est lui emprisonné dans le cadre d’une affaire présumée de trafic de bébés. Mais depuis l’affaire du putsch déjoué, les autorités mettent la pression sur ses proches, alors que les élections sont fixées au 21 février.... suite de l'article sur RFI