C'est l'effet domino, une réaction en chaîne après la rupture des relations diplomatiques entre Riyad et Téhéran suite à l'exécution en Arabie saoudite d'un important chef religieux chiite, et à la violente réponse de la rue iranienne. Plusieurs pays africains ont annoncé l'expulsion des diplomates iraniens de leur territoire. Et, parfois même, leur ralliement à la coalition militaire saoudienne qui mène la guerre au Yémen contre les rebelles houthis, soutenus par l'Iran.
Ce mardi matin, c'est la Somalie qui a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec l'Iran, et l'expulsion de tous les diplomates iraniens de Mogadiscio, et ce malgré une coopération grandissante entre les deux pays. Lundi, c'était un ancien allié historique de l'Iran en Afrique, le Soudan, qui annonçait la fermeture de l'ambassade iranienne à Khartoum. Mais c'était aussi la petite République de Djibouti, sur laquelle l'Iran avait des vues, notamment en raison de sa position stratégique, à la croisée des chemins de l'océan Indien et de la mer Rouge.
Le mois dernier, déjà, l'Erythrée, après plusieurs mois d'ambiguïté, annonçait officiellement son ralliement à la coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite, en guerre contre les rebelles chiites du Yémen, soutenus par l'Iran. Les Saoudiens font donc le compte de leurs alliés sur le continent africain.... suite de l'article sur RFI