Au Niger, ce sont les dates du vendredi 16 et du samedi 17 janvier que retiennent les habitants de la capitale Niamey et de la seconde ville du pays, Zinder. Ces deux jours-là, des centaines de lieux de cultes catholiques et protestants avaient été incendiés. Les manifestants s’en étaient pris également à des habitations de chrétiens.
Dix personnes sont mortes au cours de ces troubles, déclenchés par la publication par Charlie Hebdo, à la une de son premier numéro après les attentats perpétrés à Paris, d’une caricature du prophète de l’islam Mohammed.
Ces émeutes visaient aussi le président nigérien, Mahamadou Issoufou, qui avait participé à la marche du 11 janvier à Paris. Il s’est justifié en rappelant qu’il y participait aux côtés du roi jordanien, du président palestinien et d’un responsable de la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem.
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