La Cour constitutionnelle du Niger a validé ce samedi, la candidature de 15 des 16 candidats ayant déposé leurs dossiers à la présidentielle du 21 février prochain.
Parmi ces candidats on trouve bien évidemment, le président Issoufou Mahamadou, candidat à sa succession, du chef de file de l'opposition, Seini Omar, candidat pour le compte du MNSD-Nassara, de l'ancien président de l'assemblée nationale, Hama Amadou, candidat du Moden Fa Lumana, et l'ancien président Mahamane Ousmane exclu de son parti, la CDS-Rahama, et dont la candidature a été cautionnée par le MNRD-Hankuri, un parti créé il y a juste quelques mois.
À côté de ces ténors de la politique nigérienne, l'on signale de jeunes candidats comme Ibrahima Yacouba, ancien directeur de cabinet adjoint du président de la république, Moctar Mahaman Kassoum, ancien président du Conseil de ville de Maradi et Dr Amadou Abdoulaye Traoré, candidat indépendant à la précédente présidentielle et qui se présente sous la bannière du PPNU, parti qu'il a créé récemment.
Seule la candidature de AbdoulKarim Bakouddo du PDP-Annour, un quasi
inconnu de la scène politique nationale, qui a été invalidée par la Cour constitutionnelle.
Longtemps, le doute a plané sur la candidature de Moctar Kassoum, en
liberté provisoire après que sa gestion, en tant que président du Conseil de ville de Maradi ai été mise en cause.
Idem pour Abdou Labo de la CDS et Hama Amadou, tous deux cités dans « l'affaire des bébés importés ».
Ce dernier est d'ailleurs toujours en détention, depuis son retour d'exil en France, n'ayant pas encore obtenu de liberté provisoire.
Contrairement à la présidentielle de 2011 où, Mme Bayard Gamatié Mariama avait déposé sa candidature en tant que candidate indépendante, cette fois-ci, aucune candidature féminine n'est enregistrée.