Diplômé de la Faculté des sciences de Casablanca (Maroc), de l’École Mohammandia d’Ingénieurs de Rabat où il obtint un diplôme d’Ingénieur d’état en génie civil, ensuite de l’École Inter-États des Ingénieurs de l’Équipement Rural, puis de l’École Polytechnique de Montréal où son cursus académique a été sanctionné par l’obtention d’un Master et un Ph.D en hydraulique, notre compatriote, le Pr Ousmane Seydou, actuellement membre du corps professoral à l’Université d’Ottawa comme professeur de Ressources en Eau, est aujourd’hui une fierté pour le Niger et son peuple, ainsi que pour l’Université d’Ottawa au Canada.
Pour cause, le Pr Ousmane Seydou vient de remporter le prestigieux Prix ’’George S. Glinski 2016’’, créé en 1948, en hommage au professeur George S. Glinski, co-fondateur de l’entreprise Computing Devices de Canada, pour récompenser et célébrer l’Excellence dans les recherches appliquées.
Notre compatriote qui a déjà fait ses preuves, tant au Niger où il a travaillé pour une entreprise de travaux publics, puis comme consultant pour le Centre Régional Agrhymet et l’Autorité du Bassin du Fleuve Niger dans le cadre d’une étude sur les impacts hydrologiques des changements climatiques au Sahel, que partout où il est passé, notamment en Europe, a été distingué pour ses travaux de recherche en «Gestion des ressources en eau, adaptation au changement climatique». Un Prix qui lui a été remis par le Comité du personnel enseignant de la Faculté (CPÉF) et les autorités académique de l’Université d’Ottawa au Canada.
Dans cette Université d’Ottawa, le Professeur Ousmane Seydou travaille à «développer de nouvelles solutions viables qui pourront aider la population à mieux gérer les ressources en eau face aux variations et changements climatiques». Un travail de recherche qui, apprend-on, pourrait avoir un impact considérable dans les régions où des obstacles liés à l’eau sont rendus plus sévères à la suite de phénomènes climatiques inattendus.
Bien avant que le Pr Ousmane Seydou s’illustre à travers ce Prix, votre site d’informations, Nigerdiaspora l’avait interviewé pour le porter à la connaissance du grand public, à travers la Rubrique ‘’Le Nigérien de la semaine’’. Dans l’entretien que le Pr Ousmane nous a accordé, il déclarait que «ma recherche porte sur des domaines divers : mise en évidence des impacts des changements climatiques et stratégies d’adaptation, analyse fréquentielle locale et régionale, hydrologie nordique, prévision hydrologique, etc. et côté application, j’ai aussi travaillé au développement de modèles et de logiciels en hydrologie pour des partenaires industriels ou gouvernementaux (Hydro-Québec, Ministère de l’Environnement du Québec, Agriculture Canada) ».
Et selon lui, des «travaux de ce genre pourraient être très utiles au Niger. Ils peuvent même servir à anticiper les pénuries d’eau, optimiser la gestion de la ressource, identifier les zones à risque d’inondation, protéger le fleuve de la dégradation, etc. ». Mieux, pour aider son pays, le Niger dans la gestion de l’eau, le Pr Ousmane Seydou proposait un certain nombre de solutions, des projets et autres plans, notamment le projet TOKTEN (Transfer of Knowledge Through Expatriate Nationals) qui, « je l’espère, va voir le jour et permettre une meilleure interaction avec les institutions nigériennes » avait-il affirmé.
A l’annonce de ce Prix remporté par le Pr Ousmane Seydou, le Rassemblement des nigériens au Canada, lui a rendu un vibrant hommage, tout en lui souhaitant encore plus de réussite dans son domaine d’étude pour l’intérêt majeur des nations.
