La cour d’appel de Niamey a rejeté, lundi 11 janvier, la demande de mise en liberté provisoire d’Hama Amadou. L’ancien président de l’Assemblée nationale du Niger est détenu depuis deux mois dans la prison de Filingué, à plus de 180 km au nord-est de la capitale, pour une affaire de trafic présumé de bébés entre le Nigeria, le Bénin et le Niger, pas encore jugée sur le fond. Une première demande de liberté provisoire avait déjà été rejetée en décembre 2015.
Après l’annonce du délibéré, les partisans de Hama Amadou ont manifesté leur colère et rappelé leur détermination à faire élire le rival du chef de l’Etat lors de la présidentielle du 21 février. La Cour constitutionnelle du Niger a en effet validé son dossier samedi, en même temps que celle de quatorze autres candidats. Mais Hama Amadou pourra difficilement mener campagne. A moins que ses avocats introduisent une nouvelle demande de mise en liberté provisoire qui soit acceptée avant le premier tour de scrutin.... suite de l'article sur LeMonde.fr