Hama Amadou, le principal adversaire au président Issoufou à l’élection présidentielle du 21 février, s’est vu refuser sa demande de libération provisoire. L’ex-président du Parlement est accusé de complicité de «supposition d’enfant» -sa femme est soupçonnée d’avoir simulé une grossesse et adopté un bébé au Nigeria voisin, un trafic présumé qui concerne d’autres personnalités.
La demande de liberté provisoire de Hama Amadou, l’ancien président de l’Assemblée nationale nigérienne aujourd’hui président du Mouvement démocratique nigérien (MoDeN/FA), a été rejetée par la Cour d’appel de Niamey ce lundi, rapporte la BBC Afrique. Cette nouvelle intervient deux jours après que sa candidature à la présidentielle a été acceptée. La Cour constitutionnelle du pays a en effet validé samedi 15 candidatures pour la présidentielle du 21 février, y compris la sienne.
M. Amadou a été arrêté le 14 novembre dès sa descente d’avion par des gendarmes qui avaient un mandat d’arrêt émis à son encontre. Mêlé à une affaire retentissante de trafic de bébés, l’opposant au président Mahamadou Issoufou avait quitté le pays fin août 2014 après l’autorisation par les députés de son audition par la justice.... suite de l'article sur Autre presse