La Cour d’appel de Niamey a rejeté ce lundi matin la nouvelle demande de liberté provisoire pour l’opposant Hama Amadou. Pour rappel, l’ex-président de l’Assemblée nationale et opposant au chef de l’Etat Mahamadou Issoufou est en prison dans le cadre d’une affaire de trafic présumé de bébés nigérians. Une affaire qui n’a pas encore été jugée sur le fond. Mais Hama Amadou est aussi candidat à la présidentielle du 21 février. Que peut-il se passer pour lui maintenant ?
Sauf rebondissement, Hama Amadou ne pourra pas mener lui-même sa campagne. Ce sont les cadres et les militants de son parti, le Moden Fa Lumana, qui vont devoir s’en charger. Un scénario qui était envisagé et préparé, assure l’un de ses proches
S’il reste en prison au début de la campagne électorale, en théorie l’opposant pourrait encore être libéré d’ici la présidentielle du 21 février.
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Ses avocats ont cinq jours pour déposer un pourvoi en cassation. Ils peuvent aussi introduire une nouvelle demande de mise en liberté provisoire. Ils n’ont pas encore pris de décision car ils attendent de savoir précisément ce qui a motivé le refus de la Cour d’appel pour adapter leur stratégie. Des avocats qui restent combattifs, mais qui en privé ne croient guère à un revirement de la justice dans les prochaines semaines.... suite de l'article sur RFI