La justice nigérienne a décidé Hama Amadou en détention provisoire. La candidature de Hama Amadou à la présidentielle du 21 février a pourtant été validée. Réactions.
Au Niger, la cour constitutionnelle a validé ce week-end 15 candidatures pour la présidentielle du 21 février. Parmi les candidats retenus figure Hama Amadou, ancien président de l’Assemblée nationale, chef du Moden FA Lumana et chef de file de l’opposition. Hama Amadou, mis en cause dans une affaire de trafic de bébés et que la justice a décidé ce matin de maintenir en détention provisoire. Ses partisans dénoncent une « cabale » politique, destinée à affaiblir sa candidature. Me Mossi Boubacar, vice-président du parti de Hama Amadou et membre de son collectif d’avocats s’insurge de cette décision et rappelle que les autres personnes mises en cause dans cette affaire sont, elles, en liberté provisoire :
"Je ne comprends pourquoi Hama doit garder prison. Tout simplement parce qu'il est un candidat sérieux contre la réélection de Mamadou Issoufou... Le régime est en train de faire campagne pour nous avec cette persécution politique, pour nous empêcher de battre campagne. Aujourd'hui, Hama Amadou n'a été présenté à aucun juge. Le 14 novembre, avant même qu'il ne rentre au pays, le ministre de l'Intérieur avait dit qu'aucun juge ne pourrait prononcer la liberté provisoire. Il est humiliant pour le régime de conforter aujourd'hui cette position.... suite de l'article sur Autre presse