Les chiffres font froid dans le dos. D’après Amnesty International et le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, plus de 3500 civils ont été tués en 2015 au Cameroun, au Nigeria, au Tchad et au Niger par Boko Haram.
Habituellement, ce qui vient à l’esprit lorsqu’on évoque Boko Haram – et cela avec raison – est l’islamisme radical comme cause première de son surgissement sous la houlette de Mohamed Yusuf qui enseignait un islam radical avant son exécution par l’armée nigériane en 2009. Sans nier la dimension islamiste de la secte et le rôle que cette mouvance intégriste joue dans sa mise en forme organisationnelle et son action meurtrière, notre propos revient à mettre en exergue le fait que cette argumentation est incomplète.... suite de l'article sur Jeune Afrique