Au Niger, l’ancien Premier ministre Hama Amadou se considère comme un prisonnier politique et renonce à former un nouveau recours judiciaire pour une remise en liberté. Ce sont donc ses camarades du Moden Lumana qui feront campagne à sa place en vue de la présidentielle du 21 février. Hama Amadou est-il victime d’une discrimination politique ? En ligne de Niamey, le ministre nigérien de l’Intérieur, Hassoumi Massaoudou, répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
RFI : Sur les 15 candidats à la présidentielle, il y en a un qui va rester en prison : c’est l’ancien Premier ministre Hama Amadou. Est-ce que ce n’est pas contraire au principe de l’équité entre tous les candidats ?
Hassoumi Massaoudou : Mais, le fait d’être candidat aux élections présidentielles n’accorde pas d’immunité, n’arrête pas le cours de la justice. Sinon, ce serait facile d’être candidat : juste en commettant un crime, on devient candidat aux présidentielles et on arrête le cours de la justice. Voilà aussi l’effet pervers que cela peut avoir.... suite de l'article sur RFI