Le débat annuel de la 68e session de l'Assemblée générale de l'ONU durant lequel plus de 130 chefs d'Etat et de guvernement, ainsi que des ministres, ont fait part de leurs vues sur les affaires régionales et internationales, s'est conclu mardi.
Le président de l'Assemblée générale John Ashe a dit lors de la clôture du débat, que les Etats membres étaient "responsables de la mise en oeuvre des actions par leur travail pour la création d'un programme de développement pour l'après-2015."
"Nous sommes ceux qui sont chargés de trouver un terrain d'entente. Et avec les directions et les points de référence qui nous ont été présentés cette semaine, c'est maintenant à nous d'identifier notre programme commun et d'y avancer," a-t-il ajouté.
Sur le thème du "Programme de développement pour l'après-2015 : préparer le terrain," le débat d'une semaine ouvert le 24 septembre a fourni l'opportunité aux chefs d'Etat et autres hauts responsables gouvernementaux de peser dans la formation de la stratégie de développement mondiale pour la période faisant suite à l'échéance des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) en 2015, et une grande quantité de préoccupations nationales et globales, telles que l'éradication de la pauvreté, le changement climatique, les droits de l'homme et un éventail de questions sur la paix et et la sécurité.
Le fait que presque tous les intervenants dans le débat aient engagé leur plein soutien à l'élaboration future par l'ONU du programme de développement pour l'après-2015 "présage d'un vent de renouveau sur ce qui est à venir au cours de l'année suivante," selon M. Ashe, qui a appelé les Etats membres à travailler collectivement et avec créativité durant cette session.
"Au cours de la semaine, un certain nombre de points ont été mentionnés que les pays souhaitent voir apparaître dans notre nouveau programme dont : la culture, l'éducation, le changement climatique, la création d'emplois, l'énergie durable, l'intégration sociale, l'égalité pour tous, l'accès à l'eau, l'agriculture et un usage des ressources océaniques durables, la sécurité alimentaire, les soins de santé dont les soins maternels, les maladies non transmissibles, et la lutte contre le HIV-SIDA, entre autres," a-t-il indiqué.
"Dans le monde réel dans lequel nous vivons, un tel sain compromis est le meilleur résultat de notre effort commun. Nous sommes ceux qui sont chargés de trouver de tels terrains d'entente," a ajouté M. Ashe, disant que c'était maintenant aux Etats membres de "trouver un terrain d'entente comme base pour avancer en prenant des mesures décisives."
Concernant la crise syrienne, M. Ashe a informé que de nombreuses délégations avaient exprimé leur inquiétude sur la situation humanitaire et appelé à une solution négociée lors de la Conférence de Genève 2.
"Ils ont apprécié la décision de la Syrie d'adhérer à la convention sur les armes chimiques et appelé à une application immédiate de ses clauses," a-t-il rappelé. "Beaucoup ont apprécié la décision unanime récente du Conseil de sécurité sur la Syrie, mais ont toutefois appelé cet organisme à faire respecter les règles de la Charte pour la suite des actions."