Employé au Niger par le groupe Vinci, Marc Féret avait été retenu en captivité dans le Sahel pendant trois ans par le groupe Aqmi. Libéré le 29 octobre 2013, en compagnie de trois autres otages, il affirme aujourd'hui qu'il aurait dû recouvrer la liberté dès le 1er avril 2012, mais que cette libération a été empêchée.
Le 30 octobre 2013, l’avion ramenant Marc Féret, Thierry Dol, Daniel Larribe et Pierre Legrand se pose sur le tarmac de l’aéroport parisien de Villacoublay. Les quatre hommes, employés d’Areva et d’une filiale du groupe Vinci, viennent de passer plus de trois ans entre les mains d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Ils avaient été enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit, au Niger, en compagnie de trois autres personnes qui, elles, ont été relâchées au bout de six mois.
Mais selon ses avocats, Marc Féret aurait dû être libéré un an et demi plus tôt, le 1er avril 2012 précisément. Tout était prêt. Le chef d'Aqmi avait donné son feu vert, une équipe devait aller récupérer les otages. Sauf qu'au dernier moment, l’opération est annulée.... suite de l'article sur RFI