Au moins 28 personnes ont été tuées depuis le 25 janvier au Cameroun, dans des attentats perpétrés par les islamistes nigérians.Au Nigeria, les attentats sont quotidiens.
« Des attaques, des attentats ? Mais Boko Haram en commet tous les jours le long de la frontière entre le Nigeria et le Cameroun », se désole Pierre, un observateur habitant dans la région de l’Extrême-Nord (Cameroun), joint le 28 janvier au téléphone par La Croix. « Encore ce matin, deux kamikazes se sont fait sauter à Kerawa : quatre morts, une quinzaine de blessés. »
Loin d’avoir disparu, le groupe islamiste nigérian poursuit ses attaques dans la région, à un rythme régulier. Son mode opératoire reste le même : des attaques à moto, des enlèvements, des kamikazes qui se font sauter dans un village, sur un marché, près des forces de l’ordre.
Trois attaques importantes depuis début janvier
Depuis le début de l’année, les autorités camerounaises déplorent trois attaques importantes : deux dans des mosquées, les 13 et 18 janvier, ont fait respectivement 12 et 4 morts ; la troisième, la plus meurtrière, le 25 janvier. Cette fois, ce sont quatre jeunes filles qui se sont fait exploser sur la place du marché de Bodo, à deux pas de la frontière, tuant 28 personnes et en blessant plus de 60.... suite de l'article sur Autre presse