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Élections - Niger : vers une alliance d’opposants ?
Publié le samedi 30 janvier 2016   |  Le Point Afrique


Seïni
© Autre presse par DR
Seïni Oumarou, ex-Premier ministre et Chef de file de l`opposition


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En vue d'un éventuel second tour de la présidentielle, les principaux candidats de l'opposition s'engagent à faire bloc derrière le mieux placé d'entre eux.

Quatre opposants, dont Hama Amadou, ont passé un accord en vue du second tour de la présidentielle. Tous les quatre se présentent au premier tour le 21 février et, s'il y avait un second tour, ils se sont engagés à appeler à voter pour celui qui serait le plus qualifié.

Faire barrage au sortant Mahamadou Issoufou
Cette nouvelle alliance se dénomme Coalition de l'opposition pour l'alternance en 2016. Et les signataires sont Seïni Oumarou, candidat du Mouvement national pour la société de développement (MNSD), l'ex-président du Parlement Hama Amadou, du Mouvement démocratique nigérien (Moden), Mahamane Ousmane, premier président démocratiquement élu du pays (1993-1996), et Amadou Boubacar Cissé, de l'Union pour la démocratie et la République (UDR). Ces candidats, « mus par la volonté politique d'œuvrer ensemble pour la conquête et l'exercice du pouvoir », ont annoncé « la création d'une Coalition pour l'alternance en 2016 ». Amadou Noma, président par intérim du Moden, a apposé sa signature sur le document au nom de Hama Amadou, incarcéré à Fillingué (180 km au nord-est de Niamey) depuis le 14 novembre « pour complicité » dans un présumé trafic de bébés avec le Nigeria. On rappelle qu'à l'issue du premier tour de la présidentielle de 2011 ces quatre candidats avaient totalisé 53 % des suffrages, 23 % pour Seïni Oumarou, 19,81 % pour Hama Amadou, 8,32 % pour Mahamane Ousmane et 1,6 % pour Cissé. En 2011, MM. Oumarou, Amadou, Ousmane et Cissé avaient déjà noué un pacte similaire rompu par Hama Amadou, arrivé troisième au premier tour, et qui avait alors décidé de soutenir Mahamadou Issoufou crédité de 36,16 %. Ce soutien avait été déterminant dans la victoire de Mahamadou Issoufou au second tour.
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