Communiqué de presse N° 001 de la direction nationale de campagne de Lumana
Depuis quelques jours, une rumeur des plus folles circule à Niamey, à l’intérieur dupays comme à l’extérieur du Niger, faisant état de la relaxe de notre candidat aux présidentielles de 2016, SE Hama Amadou.
La direction nationale de campagne du Moden Fa Lumana Africa tient à informer les opinions nationale et internationale que Hama Amadou continue de garder prison malgré la validation de sa candidature par la Cour constitutionnelle.
Les individus qui font courir cette rumeur qu’ils savent mensongère, sont les mêmes qui l’ont illégalement arrêté et maintenu en prison, créant ainsi une criarde rupture d’égalité en cette période de campagne électorale.
Ces rumeurs infondées, distillées à dessein, ont un objectif unique : présenter Hama Amadou comme un candidat bénéficiant des mêmes conditions de campagne, c'est-à-dire libre de ses mouvements pour aller à la rencontre des électeurs et jouissant des mêmes droits et traitements conférés par la loi à tous les autres candidats.
La direction nationale de campagne du Moden Fa Lumana Africa tient, d’une part, à informer les Nigériennes et les Nigériens, et à prendre à témoin la communauté internationale, de ce traitement inéquitable dont est victime le candidat Hama Amadou.
Ne pouvant cautionner cette grave situation, nous avons régulièrement saisi le Conseil supérieur de la communication (CSC), la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ainsi que la Direction générale de l’Office de Radiotélévision nationale (ORTN) d’une lettre de protestation contre cette violation flagrante de l’arrêt n° 001/CC/ME du 09 janvier 2016 de la Cour constitutionnelle qu’ils sont strictement tenus d’appliquer.
À toutes fins utiles, la direction nationale de campagne du Moden Fa Lumana Africa rappelle que l’article 134 de la Constitution du 25 novembre 2010 stipule clairement que « Les arrêts de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d'aucun recours. Ils lient les pouvoirs publics et toutes les autorités administratives, civiles, militaires et Juridictionnelles ».
Quant à l’article 8 des textes règlementant l’accès des partis politiques et des candidats aux médias publics et privés, il stipule que « Pendant la campagne électorale pour l’élection présidentielles premier du 21 février 2016, chaque candidat bénéficie d’un accès égal et gratuit aux médias audiovisuels publics dans les conditions ci-dessus :
Un portrait d’une durée maximale de trois (3) minutes à la radio et à la télévision nationales ;
La couverture d’un rassemblement populaire (meeting) dans chaque chef-lieu de région pour une durée de cinq(5) minutes à la radio et à la télévision nationales ;
L’enregistrement et la diffusion d’un (1) message de campagne d’une durée de dix (10) minutes à la télévision et à la radio nationales, dans une ou plusieurs langues au choix du candidat. Ce message sera diffusé trois (3) fois à la radio et à la télévision nationales au cours de la campagne ;
La réalisation d’un entretien radiotélévisé de vingt (20) minutes dans la langue officielle.
L’entretien portera sur le programme du candidat.