NIAMEY - La Cour Constitutionnelle du Niger, statuant en matière électorale sur requête du Ministre en charge de l’Intérieur, a procédé, le 29 janvier dernier, à la validation de la grande majorité des dossiers de candidature déposés dans le cadre des législatives qui seront couplées à la présidentielle du 21 février prochain.
Il ressort de l’arrêt rendu que l’examen des dossiers, conformément à l’article 84 de la Constitution nigérienne qui définit les conditions d’éligibilité des députés, a révélé que certains partis politiques, groupements de partis politiques et candidats indépendants n’ont pas respecté certaines exigences constitutionnelles.
Ce qui a été à l’origine du rejet de leurs listes et candidatures par cette plus haute juridiction en matière électorale au Niger.
Toutefois, souligne-t-on, les différentes inéligibilités déclarées ne concernent pas les grandes formations politiques du pays, comme ce fut le cas en 2011.
Les législatives du 21 février 2016, note-t-on, devront permettre d’élire les 171 députés devant siéger au Parlement nigérien au cours de la deuxième législature de la 7ème République. Leur nombre était de 113 à la dernière législature. Ce changement est intervenu pour prendre en compte les prescriptions légales qui commandent qu’un député soit le représentant de 100.000 habitants sur les quelque 17 millions que compte le Niger, selon les derniers résultats du recensement général de la population et de l’habitat de 2012.