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Ambiance de campagne à Niamey : La fièvre électorale bat son plein
Publié le mardi 2 fevrier 2016   |  Onep


Campagne
© AFP par BOUREIMA HAMA
Campagne électorale 2016


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Ouverte le 30 janvier dernier à minuit, heure locale, la campagne électorale pour le compte du 1er tour de l'élection présidentielle couplée aux législatives bat son plein sur toute l'étendue du territoire national. A Niamey, la capitale les changements sont remarquables même pour les plus désintéressés de la chose politique. Le ''visage'' de la ville et l'ambiance ont tout d'un coup changé. Mais c'est surtout au niveau des QG de campagne des différentes formations politiques que s'observe cette fièvre électorale.


Le matin du 31 janvier dernier, les Niaméens se sont réveillés dans un nouveau décor de leur ville. En effet, les rues ont systématiquement pris des couleurs. Banderoles, fanions et effigies des candidats et des partis politiques en lice, pavoisent désormais le moindre coin de rue de la capitale. Les couleurs sont tout aussi multiples et variées que les candidats et leurs partis. Du rose au vert, en passant par l'orange, le bleu, l'orange, le rouge, le blanc, le jaune et autres associations, toutes les couleurs des formations politiques engagées dans la campagne sont visibles un peu partout.


Le pavoisement ne s'arrête pas aux rues. Véhicules à quatre, trois ou deux roues, privés ou de transport en commun sont concernés. A cela, il faut ajouter les bâtiments et surtout ces multiples fadas (anciennes ou nouvelles) qui poussent un peu partout dans la ville. Lieux de retrouvailles par excellence pour les jeunes politiquement engagés ou non, les fadas s'invitent dans la campagne électorale. Certaines existaient déjà, d'autres se créent au gré du moment pour ''capter les sous des politiciens''. Toutes sont pavoisées aux couleurs des partis et des candidats.

Dans les quartiers, les résidents ont désormais rompu avec la tranquillité à cause de l'animation pour ne pas dire des tapages nocturnes dans lesquelles rivalisent désormais les groupes de jeunes. A cela, il faut ajouter, les rallyes et autres cortèges de véhicules qu'organisent les militants. A un niveau individuel, cette période est le moment pour beaucoup de Niaméens d'exprimer leur appartenance et leur engagement politiques. C'est ainsi nombre d'entre eux, n'hésitent plus à arborer ''fièrement'' le symbole de leur parti. T-shirts aux couleurs du parti ou à l'effigie du candidat et autres gadgets sont à la mode.


Les quartiers généraux des partis politiques rompent aussi avec la monotonie ambiante. Désormais place aux réunions interminables, à une animation permanente. Les stratégies se peaufinent. Les va-et-vient des délégations sont incessants. Qui pour rendre compte de ce qui se prépare dans sa zone, qui pour prendre des consignes et les moyens de battre campagne.
S'il reste vrai que l'objectif et le vœu de chaque camp est de sortir vainqueur de ces scrutins, le vœu des populations, elle, est d'avoir des élections apaisées. Et pour cela la campagne est un bon baromètre. C'est pourquoi, les différents camps se doivent de mener des campagnes responsables, à travers des débats d'idées et de programmes. Enfin même, si le code de bonne conduite proposé et sensé régir le comportement des différentes acteurs politiques notamment n'a pas été signé par tous, il n'en demeure pas moins que des lois qui encadrent les scrutins sont là, claires et limpides. Chaque acteur doit inscrire son action dans le strict cadre de la loi.

Siradji Sanda(onep)

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