Niamey - Quelque 7 millions de nigériens sont appelés aux urnes le 21 février prochain, pour élire leur Président de la République et représentants à l’Assemblée Nationale. Ils sont au total 15 candidats engagés dans la course au fauteuil présidentiel.
Apres leurs Programmes politiques dont elle a fait large écho, la Rédaction de l’Agence Nigérienne de Presse (ANP), se propose aujourd’hui de vous faire découvrir, à travers leurs C.V, ces différents candidats.
Né en 1950 à Nguigmi dans la Région de Diffa, le camarade Abdou Labo est, de formation, un ingénieur de la navigation aérienne. Il est membre du Bureau politique national du CDS Rahama depuis le congrès constitutif dudit parti en janvier 1991.
Après des études primaires, de 1956 à 1962, à Nguigmi, Abdou Labo entame, de 1962 à 1968, des études secondaires au Lycée national de Niamey jusqu’à la classe de 1ère C à partir de laquelle il choisit de poursuivre ses études à l’École Africaine de la Météorologie et de l’Aviation Civile (EAMAC) de Niamey. C’était de 1968 à 1971. Il obtient alors le diplôme de technicien supérieur de la navigation aérienne (TSNA). De 1976 à 1979, il est étudiant à l’Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA) de l’Université nationale du Zaïre, Kinshasa, où il obtient le diplôme d’ingénieur technicien de l’exploitation aéronautique. De 1982 à 1983, il étudie à l’Institut de formation universitaire et de recherche du transport aérien (IFURTA) de l’Université de droit, d’économie et des sciences d’Aix-en-Provence en France. Il obtient le diplôme d’Université - 3e cycle.
Abdou Labo commence sa carrière professionnelle en 1971 lorsqu’il est nommé contrôleur de la circulation aérienne à l’Aéroport international de Niamey. Après quatre ans de service, il est promu chef du bureau de piste/BIA ASECNA Niamey. À l’issue d’une formation de trois ans, il est nommé, en 1979, chef de la navigation aérienne / Infra DAC Niamey. En 1984, Abdou Labo est nommé Chef de service à la direction de l’aviation civile et commandant de l’Aéroport international de Niamey. Il reste à ce poste presque dix ans durant.
Avec l’avènement de la démocratie dans notre pays à la fin de l’année 1990, Abdou Labo s’engage, avec dévouement, dans la politique. Membre fondateur du CDS Rahama, il est élu, à l’issue du congrès constitutif de ce parti tenu en janvier 1991, Secrétaire à la défense, aux anciens combattants et à la sécurité du bureau politique national. En janvier 1996, il est élu Secrétaire aux élections du bureau politique national du CDS Rahama. C’était à l’issue du 2e congrès ordinaire tenu à Niamey en janvier 1996. En août 1999, il est reconduit dans les fonctions de secrétaire aux élections du bureau politique national du CDS Rahama à l’issue du 3e congrès ordinaire tenu à Niamey. À ce titre, Abdou Labo est désigné Directeur de campagne du CDS Rahama à l’occasion des élections présidentielles et législatives d’octobre et novembre 1999.
Le 1er septembre 2007, Abdou Labo est élu vice-président du Bureau politique national du CDS Rahama au titre de la Région de Maradi. C’était à l’occasion du congrès ordinaire du CDS Rahama tenu à Maradi.
Le 8 septembre 2014, Abdou Labo est élu président du Bureau politique national du CDS Rahama. C’était à l’issue du 7e congrès ordinaire du CDS Rahama, tenus à Niamey les 7 et 8 septembre 2014.
Abdou Labo a aussi assumé d’importantes responsabilités aux niveaux gouvernemental, parlementaire et régional:
•D’avril 1993 à septembre 1994 : secrétaire d’État auprès du ministre de la communication, de la culture, de la jeunesse et des sports, chargé de la communication ;
•D’octobre 1994 à février 1995 : ministre de la défense nationale ;
•de janvier 2000 à juin 2001 : ministre de l’équipement et des transports ;
•de juin 2001 à novembre 2002 : ministre de l’équipement, de l’habitat et de l’aménagement du territoire ;
•de novembre 2002 à novembre 2004 : ministre d’État, ministre de la culture, des sports et des jeux de la Francophonie ;
•décembre 2004 : élu député de la circonscription électorale de Maradi sur la liste du CDS Rahama ;
•de décembre 2004 à février 2007 : ministre d’État, ministre de l’hydraulique, de l’environnement et de la lutte contre la désertification ;
•de février 2007 à mai 2007 : ministre d’État, ministre de l’hydraulique.
•Le 12 janvier 2011, Abdou Labo est élu conseiller régional de Maradi sur la liste du CDS Rahama.
À l’occasion du second tour des élections présidentielles, effectué le 12 mars 2011, M. Labo, avec d’autres militants du CDS Rahama, apportent leur soutien au candidat Mahamadou Issoufou. Celui-ci est élu Président de la République du Niger. L’acte posé par M. Labo et ses amis politiques repose sur :
•un accord préélectoral entre le PNDS Tarayya et le CDS Rahama (4 mai 2010) ;
•une résolution des partis politiques membres de la Coordination des forces pour la démocratie et la République (CFDR) ; c’était le 17 juillet 2010 ;
•la résolution n° 4 adoptée par les participants au 6e congrès extraordinaire du CDS Rahama tenu à Niamey en novembre 2010.
21 avril 2011 : constitution du premier gouvernement de la Septième République ; à cette occasion, M. Labo est nommé ministre d’État, ministre de l’intérieur, de la sécurité publique, de la décentralisation et des affaires religieuses ; le 13 août 2013, il est nommé ministre d’État, ministre de l’agriculture. Il assume cette responsabilité jusqu’au 24 août 2015.
Abdou Labo a obtenu plusieurs distinctions honorifiques parmi lesquelles :
•novembre 2004 : Grand Officier de l’Ordre du Mérite du Niger ;
•novembre 2004 : Officier de la Légion d’honneur française.
C’est donc un homme d’un très haut niveau intellectuel, un apparatchik du CDS Rahama et une personnalité nantie d’une grande expérience des rouages de l’État, qui demande les suffrages des Nigériennes et des Nigériens aux élections présidentielles du 21 février 2016.
2. M. Issoufou Mahamadou, candidat du PNDS-Tarayya
Issoufou Mahamadou, le candidat du PNDS-Tarayya à l’élection présidentielle du 21 février 2016, est avant tout un enfant du terroir, issu du milieu rural nigérien, grandi à l’ombre des anciens ; et même s’il a bu abondamment aux sources occidentales puisqu’il est ingénieur des mines formé en France, il reste profondément pétri de valeurs traditionnelles et islamiques. C’est donc dans l’humilité et le respect des autres qu’on lui connaît, qu’il se présente aux Nigériens pour obtenir un deuxième mandat à la magistrature suprême de notre pays.
Que ’’Zaki, le Lion de Dan Daji’’ (comme aiment l’appeler ses fans) compatisse à nouveau n’étonne personne. Ayant montré depuis 2011, à travers la mise en œuvre du Programme de Renaissance du Niger, qu’un autre Niger est possible, il était attendu à ce tournant de sa vie politique, marquée par l’engagement patriotique et la lutte démocratique. Issoufou étant de la race ceux qui servent, il était peu probable qu’après avoir posé les rails, il abandonne la locomotive. Or, depuis 2011 qu’il préside aux destinées du Niger, notre pays est véritablement remis sur les rails. La modernisation de la ville de Niamey et des chefs-lieux de régions, la construction de routes, de chemin de fer et de barrages, la mise des Nigériens à l’abri de la faim, de la soif et de la maladie, le rayonnement diplomatique du Niger et son leadership dans la stratégie de sécurité régionale ? ne sont que quelques aspects visibles de l’immense travail abattu par Issoufou et son équipe en cinq ans. C’est cela qui lui vaut aujourd’hui, partout à son passage, la reconnaissance de ses compatriotes par ces mots simples, mais qui disent tout : ’’ayi. Mun gani. Mun gode’’ (’’Tu as fait ; nous avons vu ; nous disons merci’’).
Avant son accession à la magistrature suprême du Niger, Issoufou Mahamadou était d’abord ce militant ’’tout court’’ qui, des années campus aux prétoires officiels en passant par les états-majors des partis politiques, a défendu avec constance et détermination la liberté et la solidarité pour les personnes, la démocratie et la bonne gouvernance pour le pays, et le panafricanisme pour faire contrepoids dans le monde. Cet engagement, il l’a à maintes reprises démontré, en organisant et en conduisant notamment les fronts de refus chaque fois que la démocratie a été remise en cause au Niger. Mais aussi, en tissant à l’extérieur de solides relations avec des mouvements politiques et des gouvernements dont l’expérience et l’amitié sont précieux pour le Niger.
Homme de principe, Mahamadou Issoufou est aussi réputé être un homme de parole. Tous ceux qui l’ont côtoyé savent qu’il n’a jamais renié un engagement. L’histoire récente du Niger, en particulier à l’occasion d’accords préélectoraux, a montré que c’est souvent lui, Issoufou, qui est trahi. Il en a parfois payé le prix fort, en ayant souvent raté la magistrature suprême du fait d’avoir cru que les valeurs morales qu’il prône sont partagées par tous. Mais il n’en a pas fait un drame, convaincu qu’il est que de toute façon, un fort consensus est à bâtir au sein de la classe politique. A l’époque, ’’le candidat du PNDS a souvent trop donné de sa confiance, estime un politologue, et celle-ci a été souvent trahie. Mais cela est mieux que de ne pas faire confiance. Chaque fois qu’il y a eu des problèmes à la fin, il a préféré en tirer des leçons utiles pour l’avenir, demeurant ’’debout après la défaite’’, ce qui confortera davantage sa détermination future.
Depuis la Conférence nationale souveraine de 1991, son visage, sa silhouette et ses prises de parole, alternant pondération et passion, faisaient partie de notre vie, tant il était présent, en tournée dans les villages, en meeting dans les centres urbains, ou en réunion avec ses pairs pour booster l’unité des forces progressistes.
Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS – Tarayya), qu’il a co-fondé en décembre 1990 et qui l’a porté au pouvoir en 2011, avait plutôt bien survécu aux turbulences connues par la vie démocratique du Niger, car Issoufou Mahamadou, son premier responsable, a toujours su montrer à ses camarades le chemin de l’honneur et de la dignité ; raison pour laquelle ce parti est le seul qui soit resté entier, et en progrès constants dans les joutes électorales, grâce à sa discipline et au sérieux de ses militants et de ses dirigeants. Bazoum Mohamed, à l’époque vice-président du parti – depuis, il en est devenu Président- le rappelait, les atouts principaux du PNDS-Tarayya sont ’’la qualité rare de l’engagement de ses militants d’une part et les qualités exceptionnelles de l’homme que nous avons porté à sa tête d’autre part’’.
Et en effet, sur l’échiquier politique, Issoufou Mahamadou et ses camarades ont montré aux Nigériens que la démocratie et la liberté se conquièrent par le courage et l’abnégation, que le peuple reste l’unique souverain, et que la politique a besoin, pour donner des résultats économiques, d’une morale et de compétences. Un ancien membre de l’opposition actuelle a tenu publiquement ces propos : ’’Issoufou a un fort caractère, et il est un cadre technique de très haut niveau. Son patriotisme et son sens de responsabilité sont indéniables, et tout à fait admirables. J’ai dit à mes anciens camarades : nous ne pouvons continuer de fermer les yeux sur cette vérité – là’’.
Comme ce concitoyen, beaucoup de Nigériens, fatigués de promesses de bien-être non tenues, lassés par les discours creux et les tours de passe-passe de ceux qu’ils ont naguère contribué à porter au pouvoir, sans en voir d’autre effet que la misère, l’injustice, l’insécurité ou tout simplement l’indifférence, - tous ces Nigériens ont le sentiment d’avoir vécu avec Issoufou une gouvernance responsable. Aujourd’hui, ils veulent plus de ...Issoufou, car grâce à lui, rappellent certains, ils bouclent -et c’était assez rare chez nous- le mandat d’un président élu auquel va succéder un président élu (ou réélu). Signe d’un bon fonctionnement de nos Institutions.
Le Président Issoufou avait, dès 2011, placé au centre de ses priorités, l’installation au Niger d’institutions démocratiques fortes, crédibles et durables. La mise en œuvre de cet axe majeur du programme de Renaissance est, au bout de cinq ans, une réussite totale, qui permet aux Nigériens d’aborder les élections de 2016 dans la paix et la confiance.
En votant le 21 février, les Nigériens ne penseront pas d’ailleurs qu’à cette composante du programme de Renaissance, ils évalueront aussi les autres engagements du Président, relatifs à la sécurité des biens et des personnes, à la construction d’infrastructures de transport et d’énergie, à la réalisation des droits à l’alimentation, à la santé, à l’éducation, à l’accès à l’eau potable et à la promotion de l’emploi.
Ayant vu Issoufou à l’œuvre depuis cinq ans et connaissant bien les autres candidats, les Nigériens jugeront en toute bonne connaissance. Ils savent que depuis que ’’Zaki’’ est à la tête de l’Etat, les résultats sont là, visibles : au plan économique, les indicateurs décollent ; grâce à l’Initiative 3 N, l’autosuffisance alimentaire – par où commence la dignité nationale – est une réalité et les sécheresses ne sont plus, comme par le passé, synonymes de famines ; le projet Kandadji est résolument engagé dans la phase active de sa réalisation ; la capitale se transforme progressivement avec le Programme Niamey Nyala, pour devenir à terme une plaque tournante des événements régionaux et offrir aux investisseurs un cadre serein de travail ; tout comme les programmes Dosso Sogha et Maradi Kolliya ont métamorphosé les capitales des Djermakoye et du Katsina ; des routes bitumées et des pistes rurales sont ajoutées au réseau existant, d’autres sont en construction ou en réhabilitation dans toutes les régions ; le chemin de fer est achevé sur le tronçon Niamey-Dosso ; le pétrole produit au Niger est raffiné au Niger au grand bonheur des automobilistes et autres usagers ; un accord stratégique qui permet une juste rétribution de notre uranium a été négocié et signé avec les partenaires miniers.
Au plan politique, l’ensemble des institutions de la République ont été mises en place et fonctionnent normalement ; les Nigériens vivent dans la paix et la tranquillité, grâce aux dispositions prises par les FDS (Forces de Défense et de Sécurité) sous l’impulsion du Président Issoufou.
Au plan diplomatique, on notera notamment le rôle joué par Issoufou Mahamadou dans la libération d’otages français détenus dans le Sahel et sa position claire sur la lutte contre le terrorisme ainsi que sur la défense de l’intégrité territoriale des pays voisins.
Au plan social enfin, chacun a pu observer les efforts fournis dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’emploi. Les populations rurales, principales bénéficiaires des services sociaux de base, s’émerveillent chaque jour de se voir dotées d’écoles, de dispensaires et d’adductions d’eau potable souvent attendues depuis belle lurette.
Il n’y a pas de meilleur évaluateur que le peuple. Ayant rompu avec la faim, la soif et l’indifférence des dirigeants qui ont été leur lot quotidien pendant des décennies, les populations nigériennes, par leurs témoignages, rassurent Issoufou Mahamadou dans la justesse de son action et souhaitent ardemment qu’il rempile.
Agé de soixante-cinq ans et père de six enfants, Seini Oumarou est né le 9 août 1950 à Tillabéri où il fit ses études primaires. Après le Lycée national de Niamey et le Lycée technique de Maradi, Seini Oumarou fréquentera l’Ecole Nationale d’Administration de 1968 à 1972, options comptabilité et gestion des entreprises, avant d’entamer sa carrière dans le secteur privé, à Niger-Afrique notamment. La Société Nigérienne d’Electricité (NIGELEC) sollicitera plus tard ses services pour civiliser les rapports de l’entreprise d’avec sa clientèle.
En raison de son sens aigu de responsabilité, de sa profonde culture et de ses capacités avérées de négociateur chevronné, la NIGELEC l’enverra dans des écoles de gestion à Paris et à Lyon afin de mieux le préparer à de nouvelles prérogatives. De retour au pays, il s’impliquera davantage dans la mise en perspective de cette société qu’il quittera malgré tout pour s’engager dans un nouveau challenge, en rachetant en 1986 la Société des Papiers et Cahiers du Niger (SOPAC).
Avec l’avènement de la démocratie au Niger et au lendemain la Conférence Nationale Souveraine de 1991, Seini Oumarou sera très courtisé par les ténors des partis politiques en gestation. Il répondra finalement à l’appel du MNSD-NASSARA dirigé par Mamadou Tandja, un homme qu’il percevait déjà comme un visionnaire.
Très vite, des relations de confiance s’établirent entre les deux hommes. Pendant l’épisode de la cohabitation en 1995 et la Transition militaire de 1999, Seini Oumarou sera nommé ministre du Commerce. A l’issue des élections démocratiques de 1999, Mamadou Tandja, élu Président de la République, le fit entrer dans le premier gouvernement de la 5ème République, en qualité de ministre du Commerce, du Transport et de l’Industrie.
Seini Oumarou occupera ensuite successivement les portefeuilles de ministre d’Etat chargé du Commerce et de ministre d’Etat chargé de l’Equipement. Suite à la motion de censure du gouvernement d’alors, le Président Mamadou Tandja le nomma en juin 2007 Premier ministre, Chef de gouvernement.
Aujourd’hui encore, bien des Nigériens pensent que par ce choix, le président Tandja a surtout misé sur les qualités intrinsèques de l’homme connu pour être un homme courtois, méthodique, un travailleur acharné, un homme intègre pétri de sagesse et de bon sens. Ces qualités ont d’ailleurs valu à Seini Oumarou l’estime de ses adversaires, même les plus farouches au sein des organisations de la société civile et des syndicats, au plus fort des manifestations contre la vie chère au Niger en 2005.
Lors de son passage à la Primature, il avait démontré qu’il était bien l’homme qu’il fallait à la place qu’il fallait, dans le contexte spécifique du Niger, et la presse nigérienne, quasi unanime, lui décerna un témoignage de satisfaction. Un fait inédit pour un Premier ministre au Niger.
Homme politique dont le pouls bat au rythme des préoccupations du Niger profond, Seini Oumarou a été élu, depuis le congrès extraordinaire du 21 février 2009 de Zinder, à la présidence du Mouvement National pour la Société de Développement, MNSD-NASSARA.
Ce leadership est l’aboutissement d’un brillant parcours politique jalonné de succès. Ainsi, en octobre 2007, il obtint avec brio à Bruxelles le financement de la Stratégie de Développement Accéléré et de Réduction de la Pauvreté au Niger pour la période 2008-2012.
Les contributions annoncées étaient de l’ordre de près de 2 000 milliards de francs CFA. En décembre de la même année, à Djeddah, en Arabie Saoudite, il obtint le financement des travaux du barrage de Kandadji, un projet en gestation depuis l’indépendance du Niger.
Ces succès s’ajoutent à ceux engrangés quelques jours seulement après sa nomination à la tête du gouvernement lorsqu’en 2007 à Doha, il obtint avec succès à la conférence des donateurs, consacrés au financement de la consolidation de l’autosuffisance alimentaire au Niger.
Homme d’Etat aux qualités indéniables, Seini Oumarou a également assuré la présidence de l’Assemblée nationale sous la 6ème République. Son génie politique et sa capacité de garantir, non seulement l’efficacité dans les actions de développement pour son pays, mais aussi et surtout un climat profond d’apaisement et de stabilité, tout cela constitue les atouts majeurs de SEINI OUMAROU reconnu pour sa simplicité, sa pondération, sa forte capacité d’écoute et son sens prononcé de la mesure.
A la tête de l’opposition politique, Seini Oumarou joue avec mesure et pondération son rôle de veille en plaçant par-dessus tous les intérêts du Niger et de son peuple.
Quels sont les ambitions politiques et les atouts de l’homme ? Son remarquable itinéraire politique et d’homme d’Etat ainsi que l’estime dont il jouit auprès de la population le prédisposent, aujourd’hui plus que jamais, à la conduite de la destinée du Niger. Ces ambitions et ces atouts en font le candidat le mieux placé et le mieux indiqué à soutenir dans le contexte électoral.
Il offre des garanties de fiabilité en tant que partenaire respectueux des engagements pris dans la phase actuelle, et ultérieurement en tant que dirigeant d’un pays qui présente beaucoup de potentialités économiques et stratégiques.
4. M. Hama Amadou, candidat du Moden Fa Lumana Africa
Le général Seyni Kountché, que les Nigériens ne sont pas prêts d’oublier, était un bâtisseur et un patriote à toute épreuve, intègre, plein de dignité, d’humilité, mais aussi et surtout avide de justice et d’équité. Il n’a vécu que pour le Niger et son peuple. C’est auprès de cet homme d’État exceptionnel à tous points de vue, que Hama Amadou, administrateur et gestionnaire émérite, a fait ses premières armes, dans la rigueur du travail au service du Niger, rien que du Niger.
Homme de foi et de conviction, Hama Amadou est avant tout un homme pragmatique, doublé d’un politicien parfaitement averti des problématiques de développement de son pays ; problématiques qu’il a décortiquées, expliquées et exposées avec clarté dans son programme de gouvernance, un document de 200 pages, fruit de sa riche expérience de la gestion des affaires de l’État, dans lequel il étale à nouveau avec grand talent, son génie intarissable.
Plusieurs fois élu député et trois fois chef du gouvernement, Hama Amadou a été, au cours de ce quart de siècle de démocratie multipartiste, le "pompier" auquel le peuple nigérien et la classe politique tout entière ont dû recourir, à chaque fois, pour sortir le Niger de situations difficiles. En effet, à chaque fois que le Niger se retrouve dans une passe difficile, c’est toujours le même qui le tire d’affaire et cet homme, qui ne manquera pas de le faire encore une fois, s’appelle Hama Amadou.
C’était lorsqu’il a fait preuve d’ingéniosité pour rétablir, dans un contexte politique particulièrement difficile, les grands équilibres macro-économiques en souffrance, instituant notamment, pour apurer la dette intérieure, un système de bons de trésor, qui aura permis, d’une part, aux fonctionnaires de rentrer dans leurs droits ; d’autre part, à l’État de respirer sur le plan financier.
C’était encore le cas lorsqu’à la surprise générale, il parvient, grâce à une démarche de consultation et de concertation fondée sur la sincérité absolue avec tous les partenaires sociaux, à donner :
- à l’État, un nouveau souffle ;
-au peuple nigérien, l’espoir de lendemains meilleurs, avec, notamment la géniale opération ’’Parcelles contre arriérés de salaires’’ qui a donné le sourire à des milliers de fonctionnaires nigériens.
Travailleur émérite, imbu de valeurs de patriotisme, de ténacité, de loyauté, le tout moulé dans un sens élevé de l’Etat, Hama Amadou, c’est de notoriété publique, place toujours les intérêts du Niger et de son peuple au-dessus des intérêts des individus, des groupes et/ou des clans politiques.
Ses adversaires les plus acharnés le désignent comme le vrai homme d’État.
Hama Amadou, c’est peu de le dire, est un républicain convaincu, un démocrate de cœur et d’esprit. En homme soucieux de la stabilité politique et institutionnelle, il met en place le Conseil national de dialogue politique (CNDP), un cadre unique dans son genre en Afrique, en vue de prévenir les conflits politiques et assurer ainsi la stabilité du Niger.
À chaque fois, son tort a été son refus catégorique de la compromission pour tout ce qui touche aux valeurs démocratiques et républicaines. Toujours du côté des forces démocratiques dans le combat pour le retour à la démocratie, Hama Amadou a un principe cardinal : la vérité doit être dite et les tares relevées dans la marche d’une nation. C’est ainsi que l’on peut avancer. Pas dans le mensonge et la félonie.
Homme de grande compassion, mais aussi de pardon, Hama Amadou a donné à ses compatriotes, au moins en trois circonstances, la mesure de son attachement à ces valeurs cardinales de notre société.
En 2009, malgré dix mois de privation de liberté qui auraient rendu amers et vindicatifs bon nombre de ses adversaires politiques, Hama Amadou a privilégié le Pardon et la Commisération.
Autre exemple emblématique, le 31 mai 2007, une motion de censure votée par les députés de l’opposition et une partie de la majorité entraîne la démission de son gouvernement. Malgré tout, Hama Amadou ne nourrira ni haine ni esprit de vengeance. Pour le Président du Moden Fa Lumana Africa, l’histoire politique récente de notre pays comporte des enseignements qui nous permettent de mieux baliser le chemin à parcourir, de mieux consolider les bases de notre action, de mieux affermir nos liens de fraternité dans le combat politique.
C’est cet homme de foi et de conviction, dont le destin force l’admiration, qui croupit injustement en prison depuis le 14 novembre 2015.
C’est cet homme pour qui, c’est le Niger d’abord, le Niger ensuite, le Niger toujours, que le Moden Fa Lumana Africa a choisi pour porter plus haut l’étendard du parti aux élections présidentielles du 21 février prochain.
Avec HAMA AMADOU en 2016, Construisons ensemble le Niger
UNE VISION :
Faire du Niger un Havre de Paix et de Prospérité à l’Horizon 2026
UNE AMBITION :
Redonner l’espoir au Niger et aux Nigériens
UN OBJECTIF :
Valoriser la Femme et la Jeunesse nigériennes
5. M. Laouan Magagi, candidat de l’ARD Adaltchi-Mutuntchi
Cadre Supérieur de l’Elevage, Ingénieur de Développement Rural, Expert en Gouvernance et Développement Local dans le contexte de la Décentralisation, Monsieur Laouan MAGAGI est né en 1960 à Dinaye, Commune Rurale de Koléram, Département de Mirriah dans la Région de Zinder.
Après ses études primaires dans son village natal, il poursuivit ses études secondaires au CEG à Mirriah avant de fréquenter l’Ecole des Cadres de l’Elevage d’où il sortit major de sa promotion en 1980.
De 1980 à 1985, il dirigea des directions départementales et projet de culture fourragère, avant de poursuivre des études universitaires à l’Université Abdoul Moumouni de Niamey et à l’Institut Supérieur Polytechnique de Ouagadougou d’où il sorti major de sa promotion d’ingénieur de développement rural en 1991.
Technocrate chevronné, il fut un des pionniers de la communalisation au Niger pour avoir dirigé un des projets pilotes de pré-communalisation à Nguigmi et Zinder jusqu’aux premières élections locales pluralistes de 2004, avant d’être Coordonnateur National du Programme Cadre de Lutte Contre la Pauvreté jusqu’en 2009.
De 2010 à 2015, il a participé à la formulation et à l’évaluation de plusieurs projets et programmes et à l’élaboration de plusieurs plans d’actions de politiques nationales et sectorielles (Politique Nationale de Décentralisation, Politique Nationale de Justice et Droits Humains, Stratégie Nationale de Formation des Acteurs de la Décentralisation, Guide National de Bonne gouvernance Locale, etc.).
Sur le plan politique, Laouan MAGAGI est un homme politique humble et discret. Son élan politique date de 2009 lorsqu’il créa avec d’autres démocrates, le Groupement Indépendant Adaltchi Mutuntchi Tsintsiya qui a obtenu 7 députés nationaux. Il a occupé le poste de 3ème vice-président de l’Assemblée Nationale de 2009 à 2010.
En Avril 2010, il participa à la création du Parti Politique Alliance pour le Renouveau Démocratique (ARD) Adaltchi-Mutuntchi Tsintsiya. Il gravit vite les échelons, passant de Secrétaire à la Formation Politique au poste de Secrétaire Général puis président national de ce Parti depuis septembre 2013. Il vient d’être réélu président national du Parti le 7 juin 2015 et investi candidat aux élections présidentielles le 16 Décembre 2015.
C’est ce technocrate et politicien averti qui porte le flambeau de notre Parti pour les élections présidentielles de 2016.
6. M. Tahirou Guimba, candidat du Moddel Ma’aykata
Né en 1952 à Itchiguine- Filingué, Tahirou Guimba est marié et père de 10 enfants
-Titulaire d’un DESS de 3ème cycle en Management et Contrôle de Gestion (ICG / Institut Français de Gestion) ;
-Diplômé de l’Institut de la Banque Mondiale en Développement Décentralisé et Participatif;
-Ancien cadre de Banque (BIAO Niger de 1976 à 1981) ;
-Ancien cadre de la compagnie AIR Afrique - Direction Générale Abidjan de 1982 à 2004 (RCI) ;
-Ancien Directeur Général de Air Inter- NIGER (Compagnie Aérienne Nationale) ;
-Ancien Directeur Général de la SNTN (Société Nationale des Transports Nigériens)
-Ancien Maire élu de la Commune rurale de Kourfey Centre/ Filingué ;
-Ancien administrateur de plusieurs sociétés d’Etat (SONICHAR, Assurance - LEYMA, SNTV et NITRA) ;
-Ancien militaire démissionnaire de Gendarmerie Nationale du Niger (1973 / 1976) ;
-Promoteur et Directeur Général de la compagnie Aérienne privée Oasis Air ;
-Conseiller spécial en Transport du Premier Ministre du NIGER ;
-Fondateur et Président du Parti MODDEL MA’AYKATA (2011 à nos jours) ;
-Ancien militant du MNSD-Nassara (1991 à 2011).
7. M. Mahaman Jean Philippe Padonou, candidat du CDP Marhaba Bikhum Description : C:\Users\user\Pictures\Candidats Prési\07-Jean-PADONOU-CDP_200x.jpg
Mahaman Jean Philippe Padonou, Candidat du Parti ’’Convention pour la Démocratie et le Progrès’’ CDP-MARHABA BIKHUM est né le 23 Août 1954 à Maradi.
Après de brillantes études primaires et secondaires effectuées au Niger, il intègre l’Institut de Transport et de Transit du groupe SCAC à Abidjan d’où il sort nanti du DIPLOME de Cadre Supérieur en Logistique et Transit.
Armé de ce précieux sésame, il embrasse une carrière prometteuse au sein de la NITRA (1976-1982), puis il intègre le groupe INTERTRANS à Niamey, où il fut Directeur du FRET Aérien de 1982-1984.
Convaincu que le Niger, l’Afrique en général, doit se doter d’outils de son développement, et conscient du rôle de l’entreprise dans ce domaine et celui de la création d’emplois décents, il s’investie en qualité de fondateur et administrateur de la première société nigérienne de transit (UNITRAF) en 1984.
Puis ....
Du groupe STS-Bénin en 1993
STEL Côte-d’Ivoire, en 1996
Enfin, TIC NIGER en 2006.
Sur le plan sportif et associatif, l’homme fût
-Président ligue de Niamey BASKET
-Dirigeant de fédération de HANDBALL
-président de l’ONG Rayawal kowa
-président du club de hand-ball UNITRAF.
Cet homme autodidacte que rien ne destinait à la vie politique y fit pourtant son entrée à la faveur d’une rencontre avec Tandja Mamadou, alors préfet, ambassadeur puis président du MNSD Nassara.
En 1988, il lui propose et fait de lui son conseiller. A ce poste stratégique, il contribue à l’ascension de l’homme jusqu’à la magistrature suprême en 1999. Poursuivant sa mission, il fût conseiller spécial de SE Tandja Mamadou, Président de la République du NIGER.
Ambitieux mais surtout désireux de servir dans le droit et le respect de la parole donnée, et en homme avisé, il renonce en 2004 à son poste de conseiller spécial suite à un désaccord.
Il occupe par la suite le poste de Vice-Président du Parti RSD-Gaskiya (2006 à 2011), et 2ème Vice-Président de l’Assemblée Nationale sous la 6ème République.
En novembre 2014, il décide, sous la pression de ces partisans, de créer un nouveau cadre d’expression politique pour les jeunes, le CDP- MARHABA BIKHUM dont il est élu le Président National et investi candidat aux Elections Présidentielles du 21 février prochain. Son but est d’offrir à la jeunesse nigérienne un nouveau cadre d’expression et d’intégration politique. Il commence déjà à tenir parole : plus de 70% des membres du bureau politique ont moins de 45 ans...
C’est donc en parfaite connaissance du monde des affaires et de la chose publique, en homme doté d’une vision pour le Niger et sa Jeunesse, qu’il
Brigue aujourd’hui la magistrature suprême de notre pays.
Mahaman Jean Philippe Padonou est marié et père de 6 enfants.
8. M. Amadou Boubacar Cissé, candidat de l’UDR Tabbat
Amadou Boubacar Clissé est né le 29 juin 1948 à Niamey. Il entreprit de brillantes études primaires et secondaires conclues par l’obtention du Baccalauréat Mathématiques avant d’entrer dans les classes préparatoires aux grandes écoles françaises d’ingénieur. Il est Docteur-Ingénieur diplômé de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées de Paris et de l’Ecole Nationale des Travaux Publics de l’Etat français.
Au plan professionnel, il démarra sa carrière en 1975 au Ministère des Travaux Publics nigérien, d’abord comme Directeur régional des TP chargé des régions de Maradi et de Tahoua, ensuite comme Directeur national des TP. Au cours de la même période, il exerça parallèlement les fonctions de Secrétaire exécutif de la Haute Autorité Ferroviaire Bénin – Niger
A partir de septembre 1982, il poursuivit sa carrière à la Banque Mondiale jusqu’en 1996, où il occupa de nombreux postes.
En 1996, il interrompit momentanément sa carrière à la Banque Mondiale pour se mettre à la disposition de son pays où il occupa successivement le poste de Ministre d’Etat, Ministre des Finances, du Plan, des Réformes Economiques et de la Privatisation, et celui de Premier Ministre du Niger.
En 1998, il reprit sa carrière internationale auprès de la Banque Mondiale comme Conseiller principal du Vice-président de cette Institution avant d’être détaché en 2001 à la Banque Islamique de Développement où il occupa le poste de Vice-président Sénior chargé de l’ensemble des opérations pour les 56 pays membres situés au Moyen orient, en Afrique, en Europe et en Amérique du Sud.
A partir de 2008, Amadou Boubacar Cissé prit sa retraite de la Banque Mondiale et de la Banque Islamique. Ce fut l’occasion pour lui de se consacrer aux activités politiques dans son pays.
Son retour au pays en 2008 coïncida avec le ’’Tazartché’’ qu’il combattit énergiquement en collaboration avec toutes les autres forces politiques et sociales soucieuses de la préservation du cadre démocratique au Niger.
D’avril 2011 à septembre 2015, Amadou Boubacar Cissé a, une fois de plus, mis à la disposition de son pays sa riche expérience internationale et ses capacités indéniables de technocrate, en tant que Ministre d’Etat, Ministre du Plan de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire.
A ce titre, Amadou Boubacar Cissé a apporté une contribution capitale ayant permis notamment de doter notre pays d’un cadre stratégique de développement, le Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2012-2015 et d’assurer la mobilisation des financements nécessaires à la mise en œuvre de ce Plan dont les nombreuses réalisations ont permis à notre pays de faire des avancées significatives en matière de développement économique et social, en particulier dans le domaine des infrastructures.
A la fois brillant technocrate doté d’une riche expérience internationale et Homme d’Etat hors norme, Amadou Boubacar Cissé incarne incontestablement les valeurs d’humanisme, d’intégrité, de justice, de sagesse et d’ardeur au travail, toutes qualités indispensables à un leader politique dans la gestion des affaires publiques.
Marié et père de cinq enfants, Amadou Boubacar Cissé se positionne donc indiscutablement comme le candidat en faveur duquel tous les Nigériens doivent voter pour un Niger uni et émergent.
Cheiffou Amadou est né le 1er décembre 1942 à Kornaka dans la région de Maradi. Il est marié et père de six (6) enfants.
Cheiffou Amadou a fréquenté l’école primaire de Dakono, le collège classique et moderne de Niamey, l’université de Dakar, puis l’université de Toulouse et, enfin, l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile de Paris d’où il sort ingénieur diplômé de l’Aviation Civile.
Il a notamment exercé comme ingénieur de conception dans les domaines de la circulation aérienne, des télécommunications, des aéroports et de l’économie du transport aérien.
Entre 1970 et 1975, Cheiffou Amadou a participé à la réorganisation des services de l’ASECNA et à la création de la Direction de l’Aviation Civile ainsi qu’à la réhabilitation, à la rénovation et à l’extension des aéroports et aérodromes du Niger. Cheiffou Amadou a notamment contribué à l’étude portant optimisation de la flotte d’Air-Niger. Il a eu à représenter le Niger dans plusieurs réunions internationales.
Cheiffou Amadou a aussi servi à Douala et à Marwa au Cameroun, à Madagascar, au Sénégal et en France.
Au plan régional, Cheiffou Amadou a participé à la négociation de plusieurs financements auprès d’organismes extérieurs comme le FED, la Banque Mondiale, l’OPEP, la BAD pour la réalisation de projets aéronautiques.
Dans le domaine de la consultance, Cheiffou Amadou a participé à l’organisation de multiples stages, réunions, séminaires et ateliers pour la formation et le recyclage du personnel de l’aviation civile. Il a aussi effectué de nombreuses missions de conseil et d’assistance dans le domaine de l’organisation et de la gestion aéroportuaire à travers toute l’Afrique.
De juillet 1989 à 2005, il était le représentant régional de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) à Dakar avec rang de Directeur du Système des Nations Unies.
Au plan politique, Cheiffou Amadou a été élu le 26 octobre 1991 au poste de Premier Ministre par les 1 204 délégués de la Conférence Nationale Souveraine. D’allure frêle et menue, cet homme discret et courtois, mais surtout un patriote accompli, héritait alors d’un pays exsangue, meurtri et ruiné, car les caisses de l’Etat étaient vides, l’administration gangrénée par tous les maux sociaux.
Lorsque le 3 novembre 1991, Monsieur Cheiffou Amadou s’adressait à la Nation lors de son discours d’investiture en présence de tous les délégués de la Conférence Nationale Souveraine, les Nigériens découvraient pour la première fois, dans leur grande majorité, l’homme qui allait conduire les destinées de leur pays durant la période de transition démocratique.
Son immense responsabilité était à la mesure des défis qui l’attendaient. Fort de ses expériences professionnelles, Cheiffou Amadou est un homme qui sait opposer aux défis des réponses précises, réalistes et pratiques.
Président du Conseil Economique et Social et Culturel (CESOC) de 2006 à 2010, Cheiffou Amadou a abattu un travail titanesque portant sur une vingtaine d’études en quatre années seulement.
Médiateur de la République de 2011 à 2015, Cheiffou Amadou a été saisi d’au moins 363 réclamations dont les résultats sont consignés dans trois rapports d’activités. Nombreux d’entre eux sont les réclamants qui ont pu retrouver du sourire grâce à sa médiation.
Passionné du football et de la marche, Cheiffou Amadou affectionne la lecture du Coran. Il pratique aussi l’élevage et le jardinage.
Candidat du Parti RSD-GASKIYA aux élections présidentielles 2004 et 2011, Cheiffou Amadou se présente à nouveau en 2016 avec le ferme espoir que les électeurs ont maintenant muri, qu’ils ont désormais compris l’importance du vote dans un contexte démocratique et qu’il sauront en faire un bon usage, c’est-à-dire faire le bon choix, le choix de la raison, le choix du développement et du progrès.
C’est la condition pour le Niger et son peuple d’avoir des dirigeants soucieux du développement, du progrès et du bien-être de nos laborieuses populations.
De la vérité jaillit la lumière, celle qui illuminera le ciel du Niger sous la conduite du RSD-GASKIYA.
Né le 20 Janvier 1950 à Zinder (Niger), Monsieur Mahamane Ousmane est Ingénieur Statisticien-Economiste.
Après son Baccalauréat en série scientifique en 1969, ses études supérieures en France ont été sanctionnées d’abord par une Maîtrise en Mathématiques et Applications Fondamentales (1974), puis par un Diplôme d’Études Approfondies en Économie Monétaire et Financière ainsi que par un Diplôme d’Ingénieur Statisticien-Économiste (1978). Il s’est, par la suite, spécialisé, au Canada, en Économie Monétaire et Financière et en Management des Administrations et des Entreprises Publiques (1987).
Sa carrière technique et administrative l’a conduit à occuper, de 1978 à 1993, les responsabilités de Directeur de la Statistique et de l’Informatique au Ministère du Plan, de Directeur du Bureau d’Organisation et de Méthodes (BOM) au Cabinet du Premier Ministre. Monsieur Mahamane Ousmane a assuré la responsabilité d’Administrateur au Crédit du Niger, à l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Niger (ORTN) et à l’Institut Africain d’Informatique de Libreville (IAI), ainsi que celle de Président du Conseil d’Administration de la Société des Télécommunications Internationales du Niger (STIN-SA). Sur le plan académique, il a assuré, à l’Université de Niamey et dans d’autres établissements d’enseignement supérieur au Niger, des enseignements en statistiques, en informatique et en techniques quantitatives de gestion.
La carrière politique de M. Mahamane Ousmane est un prolongement de sa vie associative marquée par l’élan qu’il a su donner à plusieurs associations d’entraide et de solidarité. Cette carrière politique prend un tournant décisif à partir de février 1991, avec la création d’un parti politique sous la bannière duquel Monsieur Mahamane Ousmane est élu Président de la République du Niger. Il occupera cette fonction d’avril 1993 à janvier 1996, date à laquelle le processus démocratique du Niger a été interrompu par un coup d’État militaire.
Élu député en novembre 1999, puis Président de l’Assemblée Nationale du Niger, une première fois le 29 Décembre 1999 et une deuxième fois le 16 décembre 2004, Monsieur Mahamane Ousmane a notoirement marqué cette institution dans ses activités législatives et de contrôle de l’action gouvernementale. Il a par ailleurs joué un rôle très actif au sein des institutions parlementaires sous régionales, régionales et internationales :
-Le Comité Interparlementaire (CIP) des pays membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) dont il a assuré la Présidence de mars 2003 à février 2007;
-L’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) dont il a été le Président de juillet 2003 à juillet 2005;
-Le parlement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dont il assuré la présidence de novembre 2006 à novembre 2010;
-L’Union des Parlements des Etats membres de l’Organisation de la Conférence Islamique (UPMOCI) dont il a assuré la présidence de janvier 2008 à mai 2009;
-L’Union Interparlementaire (UIP) dont il a été le Vice-président du Comité des Droits de l’Homme des Parlementaires de janvier 2003 à avril 2007.
Monsieur Mahamane Ousmane est :
-Grand-Croix dans l’Ordre National du Niger (avril 1993);
-Grand-Croix dans l’Ordre de la Pléiade, ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures (juillet 2000);
-Commandeur de la Légion d’Honneur de la République Française (octobre 2003);
-Commandeur de l’Ordre du Mono de la République Togolaise (25 janvier 2008);
-Grand Officier dans l’Ordre du Mérite Congolais (mai 2004);
-Docteur honoris causa de Sojorner-Douglass University, Washington, USA (22 septembre 1993).
Monsieur Mahamane Ousmane est auteur d’un livre intitulé ’’Refonder la gouvernance démocratique au Niger’’ (décembre 2002, Éditions Komodo et Éditions de la Rose bleue.)
11. M. Ibrahim Yacoubou, candidat du MPN-Kiishin Kassa
Douanier de formation, Yacoubou Ibrahim est venu à la politique par le biais du syndicalisme et de l’activisme social citoyen. Secrétaire général adjoint, puis, à partir de 2003, Secrétaire général du Syndicat national des agents de douane (SNAD), il impose rapidement sa marque à cette organisation qui, sous son magistère, cesse progressivement d’être un syndicat frondeur pour se mettre résolument au service des intérêts de ses membres.
En 2005, soit deux ans seulement après son arrivée à la tête de cette structure, le SNAD devient le premier syndicat nigérien à réaliser un montage financier qui permit la construction de logements sociaux au profit de ses membres. Il bâtit également un siège doté de toutes les commodités pour le SNAD.
Durant la même période, il lutte pour l’adoption de plusieurs textes revalorisant la fonction du douanier dont, notamment, le statut particulier des agents de douane. Ces succès lui valent d’être reconduit à deux reprises au poste du Secrétaire général du SNAD jusqu’en 2012.
Syndicaliste intrépide et activiste altermondialiste bien connu au sein du mouvement social nigérien, Yacoubou Ibrahim est membre fondateur de la Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN). Il a également dirigé le Réseau nigérien «Dette et Développement» (RNDD), affilié au Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers monde et a pris une part active à la création de la Coordination démocratique de la société civile nigérienne (CDSCN).
Cette structure, rappelle-t-on, s’était notamment illustrée dans la défense des services publics de base et dans la lutte contre la vie chère au Niger à partir de 2005.
Lorsque les militaires prennent le pouvoir au Niger en février 2010, la frêle silhouette de l’homme était, de fait, suffisamment familière dans le monde associatif nigérien pour que les nouveaux responsables du pays en fassent le Rapporteur général du Conseil Consultatif de Transition, l’organe faisant office de Parlement transitoire. Dans cette position, il prend une part active dans l’élaboration et l’enrichissement des textes ayant encadré la dernière transition militaire au Niger.
Au sortir de cette période en avril 2011, le nouveau Président élu, Issoufou Mahamadou, en fait son ministre des Transports en avril 2012. Il occupera cette fonction jusqu’en août 2013, avant d’être propulsé au poste névralgique de Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République Niger en septembre 2013.
On devine aisément que l’homme ne s’est pas fait que des amis tout au long de cette carrière fulgurante. Se sentant menacés par l’ascension et la popularité grandissante du jeune loup, des apparatchiks du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya) décrètent en août 2015 son exclusion du parti présidentiel, croyant ainsi signer son acte de décès politique.
C’était sans compter avec le réseau des solides amitiés que Yacoubou Ibrahim s’est tissé dans tous les milieux de l’univers politique, syndical, associatif, sportif et même médiatique nigérien. Sitôt connue son exclusion, Yacoubou Ibrahim démissionne de son poste au Cabinet présidentiel ainsi que du corps de douane et, encouragé par ses partisans, crée le Mouvement Patriotique National (MPN) Kiishin Kassa, une formation politique qui fait déjà le buzz dans le landerneau politique nigérien.
Yacoubou Ibrahim est aussi connu pour son engagement et son mécénat sportif. Outre l’organisation régulière de tournois de vacances ou de tournois inter-quartiers à Maradi, la ville où il naît le 8 août 1971, il a fondé et présidé le prestigieux club de football, le ’’Dan Kassawa FC’’ qui a fait le bonheur des supporters du Katsina et du Gobir.
Son engagement en faveur du rayonnement du sport au Niger lui a aussi permis d’occuper plusieurs autres responsabilités dans les fédérations sportives nationales. Entre 2009 et 2012, il dirige ainsi brièvement la Fédération nigérienne de basketball, avant d’être porté à la vice-présidence de la Fédération nigérienne de football (FENIFOOT), un poste qu’il occupa jusqu’en 2012.
12. M. Kassoum Mamane Moctar candidat du CPR-Inganci
Né le 16 octobre 1978 à Maradi, KASSOUM Mamane Moctar, fréquenta le CEG Franco arabe de Zinder après l’obtention de son CEPE à l’école médersa centre de Maradi. En 2000, il poursuivit ses études à l’Institut de la Ligue Mondiale Islamique de Niamey où il obtint son Baccalauréat, Série D. Diplômé de l’Institut AGITEL, en Côte d’Ivoire, KASSOUM Mamane Moctar est nanti d’un BTS d’Etat en Option-Optomètre et d’un Master spécialisé en Communication et développement durable.
Leader syndical depuis le collège à Zinder, jusqu’à son cursus universitaire en Côte d’Ivoire en passant par l’Université Abdou Moumouni de Niamey, KASSOUM Mamane Moctar a également effectué plusieurs études islamiques dans diverses écoles coraniques à Maradi, Zinder et Niamey.
Marié sans enfant, KASSOUM Mamane Moctar s’est retrouvé dès 2009 à la tête du Ministère de la Communication et occupa cumulativement le rôle de Porte-parole du gouvernement jusqu’en Février 2010. En 2011, à l’issue des élections municipales, il fut élu Maire Président du Conseil de ville de Maradi, poste qu’il occupa jusqu’en 2014.
Président du parti Congrès Pour la République PR-INGANCI depuis le Congrès Constitutif du 14/11/2015 à Zinder, KASSOUM Mamane Moctar est investi candidat à l’élection présidentielle.
Humaniste, Kassoum Mamane Moctar est toujours à l’écoute des personnes les plus vulnérables comme en témoigne la fête de solidarité communale instituée à Maradi.
Dans la Région d’Agadez, précisément à Marandet, le 1er Janvier 1975, est né le Docteur Adal Rhoubeid. Homme responsable et talentueux, le Dr Adal Rhoubeid est marié et père de deux enfants.
Ayant fait son cursus scolaire, primaire et secondaire, dans la ville historique d’Agadez, le Docteur a obtenu son BAC série C en 1997. Suite à son parcours à la Faculté de Médecine à l’université Abdou Moumouni de Niamey, le Dr fut certifié par une mention honorable pour sa thèse en Médecine. Durant cette période, il a aussi bénéficié de stages de perfectionnement aux USA et en France.
Bien qu’ayant obtenu plusieurs opportunités pour rester aux USA, Dr Adal Rhoubeid a préféré rentrer au Niger pour servir son peuple et partager le destin de sa terre natale.
Soucieux du bien-être des populations, le Dr Adal Rhoubeid ouvre une clinique dans la ville de Tahoua et a contribué pendant des années à la création de cases de santé dans plusieurs villages et campements.
Etant conscient de l’extrême pauvreté de son peuple, le Dr Adal Rhoubeid et ses camarades, en vue d’agir, ont créé le Mouvement Démocratique pour le Renouveau (MDR Tarna).
Par le biais du Mouvement Démocratique pour le Renouveau MDR, le Dr Adal Rhoubeid envisage d’offrir au peuple nigérien l’alternative la plus crédible et la plus authentique pour son développement depuis l’instauration de la démocratie au Niger.
Le programme qu’il nous propose pour le développement du Niger est ambitieux et réaliste. Il s’articule autour de la lutte contre la corruption, de la promotion de l’éducation, de la restauration du service militaire obligatoire et de la lutte contre la pauvreté.
Nom : Rhoubeid
Prénom : Adal
Date et lieu de naissance : 1er Janvier 1975 à Marandet, Agadez
Profession : Docteur en Médecine
Domicile et Adresse : Quartier Sabon Gari, Communauté Urbaine de Tahoua BP 161
TEL : 00227 90 54 07 07
Parti politique : Mouvement Démocratique pour le Renouveau (MDR TARNA).
14. M. Abdoulaye Amadou Traoré, candidat du PPNU-Sawyi
L’espoir des Nigériens à la présidentielle 2016 s’appelle Dr Abdoulaye Amadou Traoré.
Né le 02 décembre 1970 à Téra (région de Tillabéry), marié père de 4 enfants. Il est issu d’une famille de 6 enfants. Carrure athlétique, grand sportif au sourire étincelant, Abdoulaye Amadou Traoré a un langage franc et direct. C’est une force de la nature que les Nigériennes et les Nigériens se préparent à hisser au plus haut sommet de l’Etat.
A partir de 1977, il fréquenta successivement l’école primaire de Yantala 2 puis celle de Plateau où il obtint le certificat d’études primaires élémentaires. Il entra au CEGVI de Niamey où il décrocha en 1988 le BEPC. Abdoulaye Amadou Traoré poursuivit ensuite ses études au lycée Issa Korombé où il obtint le baccalauréat d’état (série D) en 1994.il entra à l’Université Abdou Moumouni de Niamey où il opta pour la Faculté des Sciences de la Santé. Il soutint sa thèse de Doctorat d’Etat en Médecine en 2006 avec la mention très honorable et les félicitations du jury.
Après un bref séjour aux services de la médecine B1 de l’Hôpital National de Niamey, Dr Abdoulaye Amadou Traoré sert depuis 2007 au centre des femmes victimes de la fistule obstétricale et à la clinique médicale du Plateau où il est médecin-chef.
Aujourd’hui, il a acquis une carrure et une maturité lui permettant de jouer un rôle de premier plan dans la construction d’un Niger uni, prospère et de progrès social. En effet, il a acquis une maturité et un profil qui le situent parmi les quelques Nigériens conscients d’avoir un rôle national à jouer. Mais il a, sur la plupart d’entre eux, l’avantage de pouvoir examiner la situation du Niger d’un regard neuf.
Pour connaitre à fond son pays, le Niger, il parcourt des milliers de kilomètres, s’installe sur place et vit parmi les gens de toutes les couches sociales sans distinction aucune pour les aider à améliorer leurs conditions de vie.
C’est ainsi qu’il a participé à la formulation de plusieurs projets et politiques de développement national financés par plusieurs bailleurs de fonds : UNICEF, USAID, FALP/ACDI, RAIMBO NOVIB (phase 1, 2,3), Ambassade des Etats Unis d’Amérique, Oxfam-Québec Niger, DED.....
Sur le plan international, Dr ABDOULAYE AMADOU TRAORE a séjourné dans plusieurs pays d’Afrique et d’Europe dans le cadre de ses activités professionnelles ; ce qui lui permit de sceller d’excellentes relations avec d’éminentes personnalités du monde.
Homme de contact et de dialogue, il a, durant plusieurs années, échangé sur des questions profondes de gouvernance et de développement, aspiration fondamentale de l’humanité avec ses concitoyens (opérateurs économiques chefs traditionnels, leaders d’opinion, paysans, femmes, jeunes, intellectuels personnes âgées et vivant avec un handicap). Il a tiré la conclusion que le Niger a besoin d’un véritable changement et d’un homme nouveau à sa tête. Il a donc fait son choix.
Dr Abdoulaye Amadou Traoré n’est prisonnier d’aucun clan politique. Son diagnostic est celui d’un technicien de l’action.
Présider aux destinées de notre cher pays, pour Dr Abdoulaye Amadou Traoré, c’est prêter serment de travailler avec tous les Nigériens pour le progrès d’un Niger uni, et de bâtir une société de responsabilité, d’espérance et de solidarité. Seuls des citoyens responsables peuvent trouver les chemins d’une liberté créatrice et prendre une part active à la détermination et à la prise en charge individuelle de notre destin collectif.
Ce challenge est à notre portée. Le sursaut économique sera le fait de la qualité de la gouvernance et du leadership d’une part et d’autre part, du génie créateur de notre peuple, notamment son esprit d’initiative et d’entreprise, ses capacités d’anticipation sur l’évolution de l’environnement, d’exploitation des opportunités du marché et du commerce international.
Nous pouvons accélérer notre marche en avant en nous appuyant sur les énergies de notre peuple travailleur et discipliné. Nous devons alors nous tourner vers l’avenir avec confiance et certitude. Cela exige un leadership clairvoyant, motivé et dynamique pour garantir la poursuite des mutations qualitatives. C’est pourquoi, le Progrès pour un Niger Uni est notre choix de société pour un avenir commun.
15. M. Mahamane Hamissou Moumouni, candidat du PJD Hakkika
Né le 06 Mars 1963 à Niamey, Mahaman Hamissou Moumouni est gestionnaire de formation. Mais très vite, son esprit révolutionnaire va l’orienter sur le chemin du mouvement estudiantin. Ses qualités de meneur d’hommes lui permettront d’être très influent au sein de l’USN en 1983. D’ailleurs, il poursuivra ses études au Burkina Faso où il participera à la révolution de Thomas Sankara. Il fera aussi partie des animateurs de la Conférence Nationale Souveraine de 1991. Leader il l’est, et il le restera dans sa vie d’acteur de la société civile et d’homme politique qui qu’il deviendra plus tard.
En 1992, il crée l’une des premières organisations de la société civile, l’Association de Défense des Droits de l’Education ADDE. Pendant plusieurs années, Mahaman Hamissou fera du combat en faveur de la scolarisation des enfants du Niger et de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants son cheval de bataille. Une lutte qu’il poursuivra aussi au sein d’un autre cadre, celui du Collectif des partenaires de l’école nigérienne.
Connu pour ses dons exceptionnels d’organisation et de mobilisation, il lui sera confié le poste de secrétaire à l’organisation de la Coordination Démocratique de la Société Civile Nigérienne CDSCN. Au sein de cette structure, il mènera un combat sans relâche contre les abus de tout genre du régime de l’époque. D’ailleurs, c’est grâce à lui que la CDSCN marquera l’histoire dans le mouvement social de 2005. Suite à un désaccord, Mahaman Hamissou Moumouni quitte la CDSCN pour fonder sa propre structure, le Collectif de la Société Civile Nigérienne CSCN.
A la tête du CSCN, l’homme va faire grand étalage de sa liberté de ton et de son franc-parler. Il montre grandeur nature la mal-gouvernance érigée en règle de gestion par le régime d’antan à travers la dénonciation du Programme Spécial. L’histoire finira par lui donner raison puisque l’ancien Procureur de la République, et ancien ministre de la Justice Soli Abdourahamane a reconnu le caractère anticonstitutionnel du Programme Spécial. Ensuite, il sera très en vue lors du combat contre le Tazartché à la tête du Front pour la République et la Démocratie (FRD) et par la suite il soutiendra le Président actuel Mahamadou Issoufou à l’élection présidentielle de 2011. Nommé vice-président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées, HALCIA, l’homme est réputé être imperturbable sur ses principes, il ne fait aucune concession quand il s’agit de défendre les principes démocratiques. La preuve, sa démission de la vice-présidence de la HALCIA tout juste un an après sa nomination. En dépit du rejet de sa démission par le Président de la République, l’homme restera sur sa position.
Son sens élevé d’égalité et de justice lui ont permis de remporter des victoires mémorables dans son combat pour la défense des droits humains. On se rappelle des cérémonies de remise d’actes de session aux anciens déguerpis de la Ceinture Verte ou encore son combat en faveur des commerçants tant du Grand Marché que du Petit Marché. L’homme a consacré toute sa vie à la défense des droits des couches sociales vulnérables qui finiront d’ailleurs par le surnommer ’’TALKAY BABA’’ ou ’’BABAN TALAKAWA’’, qui veulent dire ’’Le père des pauvres’’.
Très proche de Adamou Moumouni Djermakoye, il fut conseiller de ce dernier en 1993 sur les questions sociales puis conseiller d’Etat à l’Intégration Africaine chargé du NEPAD de 2003 à 2004.
Après trente ans de combat dans le mouvement de la société civile, Mahaman Hamissou Moumouni créa, en 2013, le Parti pour la Justice et le Développement, le PJD HAKKIKA, qui a comme idéologie le front de gauche. Parti d’opposition indépendante, le PJD HAKKIKA prône le renouvellement de la classe politique et un profond changement de mentalité de tous pour bâtir un Niger nouveau, émergent et véritablement démocratique.
Fervent musulman et loyal, l’homme déteste le mensonge et le double langage. Malgré la jeunesse de son parti, Mahaman Hamissou Moumouni compte sur son charisme, sa capacité de mobilisation et sa sincérité pour faire bonne figure pour sa première compétition électorale.